L'Église de Hoar entretient le culte du Héraut Funeste.[1]
Dogme et doctrine[]
Lignes directrices[2][]
- Défendez la véritable justice et l'esprit des lois, sans bêtement observer celles-ci à la lettre.
- Les récompenses naissent des actes de chacun.
- La violence n'engendre que la violence et le Mal ne saurait donner naissance qu'au Mal.
- Le Bien vient à ceux qui font le Bien.
- Empruntez le voie du Héraut Funeste et de la vengeance, mais ne tombez pas dans le piège consistant à punir le Mal sans véritable motif, une voie séduisante mais ne menant qu'à votre perte.
- Il faut venger toutes les injustices, chaque crime méritant une sanction à la hauteur de sa gravité.
- La vengeance est un plat qui se déguste avec une pointe d'ironie.
- Toute agression doit être vengée.
- Ceux qui ne répondent pas aux attaques menées contre eux ou leurs proches s'exposent à toujours plus d'agressions.
Prières et jours saints[]
Les prêtres de Hoar prient à minuit, lorsque sonne le glas de ceux qui méritent d'être traduits en justice. Des prières silencieuses ou tonitruantes (selon la situation) doivent être adressées à Hoar chaque fois qu'on assouvit une forme de vengeance.[2]
Les prêtres de Hoar sont invités à célébrer l'anniversaire de l'acte de vengeance le plus agréable et pertinent. L'Église observe également deux jours sacrés. La Pénultième tonnerre se tient le 11 Eleinte et marque la défaite du dieu untheric de la guerre, Ramman. Cette célébration s'accompagne de festins. L'Inéluctable destin se tient le 11 Marpenoth et célèbre la justice qui doit être rendue, les vengeances à assouvir et les bonnes actions dont chacun doit se rappeler. La célébration prend la forme d'une longue cérémonie d'une journée, animée par des percussions, des déclamations de serments et d'éprouvants actes de purification.[2]
Traditions[]
La croyance populaire veut qu'entendre trois coups de tonnerre successifs indique un signe d'Hoar et qu'un acte de vengeance a été accompli. Dans de nombreuses sociétés humaines, la coutume veut qu'on fasse sonner trois fois une cloche (ou un gong) au moment où un verdict est rendu pour un crime ou qu'une exécution a lieu.[1]
On voit la main du dieu lorsqu'un coupable reconnu échappant à la justice est finalement victime du destin. Le nom d'Hoar peut être invoqué en réaction à une insulte mineure, ou face à une véritable injustice. Cet appel peut prendre la forme d'une courte prière à voix haute ou être écrite. Plus la prière revêtirait une forme permanente, plus elle aurait des chances d'être accomplie (certains inscrivent donc leurs prières dans du plomb avant de les enterrer discrètement, tandis que d'autres les couchent dans leurs journaux intimes).[1]
Clergé[]

Symbole de Hoar au XIVe siècle CV.
Membres du clergé[]
Les prêtres de Hoar sont les hérauts funestes.[3] Presque tous itinérants, ils acceptent (en échange de menus honoraires) d'en appeler à l'aide d'Hoar pour ceux qui cherchent ou craignent une vengeance. Les hérauts funestes cherchent les victimes d'injustices, écoutent leur version des faits et en estiment la véracité, et traquent les vrais coupables pour les châtier. Toute injustice devant être abordée, les prêtres de Hoar s'attirent parfois le courroux des autorités ou de l'Église de Tyr (mais également l'adoration des opprimés).[2]
Adeptes[]
Hormis les chasseurs de prime et ceux qui se lancent dans une croisade vengeresse, les gens ne vénèrent habituellement pas Hoar. Ils invoquent toutefois son nom lorsqu'ils cherchent vengeance, ou lorsqu'ils sont incapables de se venger eux-mêmes.[1] Les charlatans sont punis de la main même d'Hoar.[2]
Lieux de culte[]
Il n'existe pratiquement pas de temples ou de sanctuaires dédiés à Hoar, à l'exception de quelques sites anciens en Chessenta et en Unther.[1]
Territoires[]
La Main Secrète du Destin, une branche de l'église, occupe depuis des siècles un temple caché dans le Bois de l'arche.[4]
Références[]
- ↑ 1,0 1,1 1,2 1,3 et 1,4 DD5 - Guide des aventuriers de la Côte des épées p.30
- ↑ 2,0 2,1 2,2 2,3 et 2,4 DD3 - Dogmes et panthéons p.98
- ↑ DD4 - Encyclopédie des Royaumes Oubliés p.81
- ↑ DD4 - Encyclopédie des Royaumes Oubliés p.194