L'Église de Kelemvor assiste les mourants, les morts et leurs familles. Les adeptes s'occupent des funérailles, généralement des testaments, et s'assurent que les affaires des morts sont correctement réglée. Le clergé récupère les biens de ceux qui sont morts sans héritiers ni testament.[1]
Dogme et doctrines[]
La mort est un processus dans lequel il n'y a nulle tromperie, nulle dissimulation, nul hasard.[1]
Lignes directrices[]
- Comprenez que la mort fait partie de la vie. Il ne s'agit pas d'une fin mais d'un commencement. Il ne s'agit pas d'un châtiment mais d'une nécessité.[1] Il n'y a nulle tromperie, nulle dissimulation, nul hasard dans le processus de la mort.[2]
- Aidez les autres à mourir avec dignité le moment venu, et uniquement à ce moment précis. Faites en sorte que dans tout Faerûn, nul humain ne meure de mort naturelle sans un prêtre de Kelemvor à ses côtés.[1]
- Dressez-vous contre ceux qui voudraient artificiellement prolonger leur vie au-delà des limites naturelles, comme les morts-vivants par exemple.[1]
- Honorez les morts, car leurs actes accomplis de leur vivant ont fait de Faerûn ce qu'il est aujourd'hui. Les oublier, c'est oublier où nous sommes et pourquoi nous nous y trouvons.[1]
Prières et jours saints[]
Les prêtres prient au couché du soleil. Les jours saints se déroulent lors de la Rencontre des boucliers et de la Fête de la lune. S'y déroulent des festivales au cours desquels on se raconte l'histoire des défunts afin que tous se souviennent d'eux.[1] Rarement, de puissants prêtres ramènent à la vie des héros lors de ces journées.[2] Les autres rituels du culte concernent les morts, les funérailles et les veillées funèbres.[1] Si un prêtre est présent au moment d'un décès, il pratique la cérémonie du Passage, un rituel simple prévenant Kelemvor de l'arrivée d'une âme sur la Dernière route. Lors d'événements impliquant de nombreux morts, les prêtres accomplissent la Lamentation des morts, où ils entonnent de sourdes mélopées et frappent en rythme le sol avec un bâton en frêne. Lors d'une cérémonie privée, appelée le Daeum, les prêtres célèbrent la doctrine apaisante de Kelemvor.
Clergé[]
Les activités de l'église sont financées grâce aux biens des défunts sans héritiers.[2]
Membres du clergé[]
Les membres du clergé sont souvent taciturnes, parfois même moroses. De nombreux membres ont rejoint l'église après avoir perdu un proche face à des morts-vivants, ou après avoir succombé eux-mêmes avant d'être ramenés à la vie.[2]
Les membres du clergé de Kelemvor indiquent par des symboles universellement connus les endroits où se développent des maladies, ils chassent les morts-vivants afin de les détruire, ils recrutent des aventuriers pour détruire les créatures trop puissantes et qui provoquent de trop nombreux décès prématurés, et enfin les adeptes offrent une mort rapide et sans douleur à ceux qui en ont véritablement besoin.[1] Les prêtres de Kelemvor cherchent à démystifier auprès du peuple le processus de la mort et les aider à traverser les périodes de deuil.[2] Ils enseignent que ceux qui vénèrent les dieux selon les rites de leur religion ont accompli leur service mortel et se verront offrir l'au-delà qu'ils recherchent.[3] Leur présence est appréciée, les enfants tenant particulièrement en haute estime les paladins et les prêtres chasseurs de morts-vivants.[2]
Adeptes[]
Magistrats et seigneurs font appel aux prêtres de Kelemvor pour appliquer leurs dernières volontés et testaments.[2]
Relations[]
Ennemis[]
Le mépris des membres du culte pour les morts-vivants les oppose aux nécromanciens, aux prêtres de Myrkul et à tous ceux qui facilitent la création de morts-vivants. Mais cette ligne de conduite pousse également les prêtres de Kelemvor à détruire tous les écrits sur la création de morts-vivants, une offense pour les adeptes de la connaissance pure, comme les fidèles d'Oghma et de Déneïr. Les prêtres de Kelemvor cherchent également à détruire les morts-vivants qui ne sont pas mauvais, comme les baelnorns.[3]
Lieux de culte[]
Temples[]
La plupart des temples de Kelemvor sont d'anciens temples de Myrkul. Leur architecture est généralement moins rassurante et accueillante que le voudrait le clergé, les motifs de crâne et d'os étant très nombreux.[2]