Wiki Le Monde des Royaumes Oubliés
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L'Église de Mailikki est dispersée sur tout Faerûn. Les adeptes de ce culte sont les représentants des arbres, et constituent la voix de la forêt, ses protecteurs et les gardiens de la foi.[1]

Dogme et doctrine[]

Mailikki est souvent vue comme une divinité lointaine et spirituelle, moins "humaine" que bien d'autres dieux. Si elle ne se désintéresse pas des gens, il semble difficile d'attirer son attention et ses faveurs.[2] Les adeptes de Mailikki enseignent aux humains et aux races bienveillantes à respecter et entretenir les arbres et la vie abritée par les forêts. Ils leur apprennent également à combattre le feu et les pratiquants de la magie liée à cet élément. Enfin, ils viennent en aide aux rôdeurs bienveillants.[1]

Lignes directrices[3][]

  • les êtres intelligent peuvent vivre en harmonie avec le monde sauvage, et n'ont pas besoin de recourir à la destruction pour construire la paix
  • sachez apprécier la nature sauvage sans la craindre, car sa voie est celle du bien
  • trouvez et conservez votre propre équilibre et apprenez les secrets de la vie
  • sachez percevoir et accepter les bons côtés de la vie sauvage
  • ne permettez pas que les arbres morts restent inutilement au sol et faites en sorte que les arbres vivants ne soient pas inutilement brûlés
  • vivez dans la forêt, apprenez à en faire partie, et ne vous engagez pas dans d'inutiles bataille à son encontre
  • protégez la vie de la forêt, défendez chaque arbre et plantez en un nouveau là où la mort en a fait tomber un
  • restaurez l'harmonie brisée par les utilisateurs du feu et les bûcherons
  • ne faites plus qu'un avec les bois et apprenez aux autres à faire de même
  • punissez et abattez ceux qui chassent pour le plaisir ou qui torturent les animaux sauvages

Prières et jours saints[]

Les prêtres, druides et rôdeurs adeptes de Mailikki capables de lancer des sorts prient le matin ou le soir. Les rituels les plus sacrés du culte sont célébrés lors des équinoxes et des solstices. Ces cérémonies sont appelées les quatre fêtes et honorent les aspects les plus sensuels de l'existence. Les cérémonies accomplies par les adeptes de Mailikki lors d'Herbeverte et de la Longue nuit sont très semblables aux quatre fêtes. Toutefois, au cours de ces deux cérémonies, les adeptes du culte prennent également le soin de planter des graines et des arbustes. Ils accomplissent aussi le rituel de la chevauchée sauvage, au cours duquel des troupeaux de licornes se regroupent et autorisent aux adeptes à les monter à cru, les emmenant ensuite dans une folle chevauchée forestière.

Une fois par mois, chaque prêtre ou druide de Mailikki doit accomplir un rituel d'invocation d'un sylvanien ou d'une dryade, et doit ensuite servir l'être invoqué durant une journée.[1]

Clergé[]

Symbole de Mailikki 5E

Symbole de Mailikki.

Membres du clergé[]

L'église de Mailikki se compose d'un très grand nombre de druides et de rôdeurs. Les vœux spirituels que Mailikki impose à ses fidèles étant plus souples que ceux des autres dieux de la nature, les druides de Mailikki ont le droit d'utiliser les mêmes armes et armures que les rôdeurs sans que cela n'entre en violation de leurs vœux.[4]

Adeptes[]

Même si Mailikki est la protectrice des rôdeurs, ceux-ci ne lui adressent que rarement directement leurs prières, se tournant plutôt vers Gwaeron Bourrasque. Les gens implorent souvent Mailikki pour protéger les enfants qui se seraient perdus dans les bois.[2]

Lieux de culte[]

Le règne de Mailikki est incontesté dans les contrées forestières suscitant l'émerveillement. Mais on dit qu'elle veille sur les bonnes gens dans toutes les forêts, aussi sombres soient-elles. Elle possède de nombreux sanctuaires, notamment dans la Frontière sauvage.[2]

Temples[]

Il existe peu de temples consacrés à la Reine de la forêt, la plupart des actes religieux ayant lieu dans de petites chapelles ou dans de simples clairières.[1] La plupart des temples de Mailikki renferment également un petit autel consacré à Gwaeron Bourrasque.[5]

Autels[]

Les autels de Mailikki indiquent souvent un point de la forêt au-delà duquel les autochtones ne coupent pas de bois et ne chassent pas. Ils prennent souvent la forme du tronc d'un arbre mort sculpté pour prendre la forme d'une tête de licorne, son symbole sacré. Celui-ci peut aussi simplement être gravé sur un morceau de bois distinctif accroché à un arbre vivant. Des tribus sont souvent laissés à proximité par des bûcherons à la fin d'une saison d'abattage pour remercier la déesse d'avoir fourni le bois et de les avoir protégés pendant le travail.[2]

Lieux sacrés[]

Lieux de communion[]

Alliés et ennemis[]

L'Église de Gwaeron Bourrasque est intégrée à l'Église de Mailikki.[5]

Références[]

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