Wiki Le Monde des Royaumes Oubliés
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L'Église de Tymora entretient le culte de Dame Chance.[1]

Dogme et doctrine[]

Le slogan des fidèles de Tymora est la "fortune sourit aux audacieux."[1] La doctrine prêchée par le clergé exhorte les adorateurs à tenter leur chance en toute circonstance plutôt que d'attendre à ne rien faire.[2]

Lignes directrices[]

  • Il faut se monter hardi, car la hardiesse c'est la vie.[3]
  • Un cœur brave et intrépide suffit neuf fois sur dix à vaincre les plans les plus élaborés.[3]
  • Placez-vous entre les mains de la providence et croyez en votre propre chance.[2]
  • Soyez votre propre maître. Montrez ainsi par votre bonne ou mauvaise fortune votre confiance en Dame Chance.[3]
  • Poursuivez des buts qui vous sont propres. Dame Chance vous y aidera.[3]
  • Sans but ni méthode, vous connaîtrez vite l'étreinte de Beshaba, car ceux dans l'errance sont à la merci de l'impitoyable malchance.[3]

Prière et jours saints[]

Les prêtres de Tymora prient le matin. Le clergé ne reconnait aucun rite officiel, les règles variant librement d'un temple à l'autre.[2]

Traditions[]

Les croyants se saluent en se donnant l'accolade tout en portant la main à leur symbole sacré.[2]

Une méthode employée pour prédire l'avenir consiste à lancer une pièce à un étranger (souvent un mendiant) et à lui demander le résultat. Côté pile on lui laissera la pièce en paiement pour les faveurs de Tymora. Côté face, l'étranger pourra choisir de la garder (avec la malchance) ou de la rendre.[1]

Clergé[]

Chaque temple de Tymora est une structure autonome, dotée de sa hiérarchie propre et de sa doctrine (qui se résume le plus souvent aux caprices de la prêtresse ou du prêtre en charge et à une série de croyances et de coutumes).[3]

Membres du clergé[]

Les prêtres de Tymora sont les porte-chance[4] ou porte-bonheur.[2] Ils sont peu nombreux.[5] Ils prisent particulièrement la gaité et la spontanéité.[6]

Adeptes[]

Tymora contrôle les principes de "découvertes heureuses" et de "réussite de justesse".[2] Elle veille sur les audacieux et tous ceux qui prennent des risques pour améliorer leur vie. Ainsi, les aventuriers et les joueurs professionnels forment l'essentiel des rangs des fidèles. Ils partagent tous la croyance que ce qui est bon dans leur vie résulte de leur chance[1] et qu'ils sont assez braves pour la tenter.[5] Les gens se tournent vers elle avant toute entreprise pouvant profiter d'un peu de chance, mais pas quand la malchance pourrait frapper (ils se tournent dans ce cas vers Beshaba pour qu'elle épargne toute malchance ; prier les deux provoquerait leur colère).[1]

De nombreux halfelins se sont mis à vénérer Tymora, dont ils devinent l'influence bénéfique dans leurs revirements de fortune (et la chance qui leur est souvent associée).[7] Pour eux, elle est l'une des filles de Yondalla, et le fait que son culte soit autant répandu parmi les humains n'est qu'une preuve supplémentaire de l'humeur blagueuse de la déesse.[2]

Les disciples de Tymora apprécient généralement l'orprase.[8]

Lieux de culte[]

Temple[]

Les temples de Tymora sont peu nombreux, car sa religion tend à se passer d'intermédiaires (un vieux proverbe disant "Que l'homme en veine et la Dame Qui Sourit s'arrangent entre eux").[5] Les temples servent généralement de gîte d'étape aux aventuriers, qui sont quasiment sûrs d'y trouver de l'eau bénite et des potions curatives. Certains temples offrent même parfois en sous-main une aide poussée aux aventuriers les plus intrépides, afin de "prouver" la valeur de la doctrine de Tymora (lorsque des aventuriers reviennent victorieux d'un dangereux donjon, il est facile pour le temple de louer Tymora pour leur succès. Dans le cas contraire, les prêtres se montrent plus discrets).[3]

Autels[]

Des autels de Tymora se trouvent à Gué de la dague[15], Marsembre.[16]

Sanctuaires[]

Les sanctuaires de Tymora dans les maisons de jeu ne sont pas rares. Il arrive parfois que des établissements de ce type attirent un prêtre et deviennent des temples.[5]

Histoire[]

Le culte de Tymora connut son plus grand succès lors du Temps des Troubles, lorsque la déesse vint parmi ses adorateurs et installa une échoppe dans son temple de la Demeure de la Dame, à Arabel. Alors que le continent était secoué par une magie déchainée, Tymora offrait aux mortels une havre de stabilité et l'assurance qu'au moins une déesse prenait encore soin d'eux. La possibilité pour les croyants de rencontrer en personne Tymora, en échange d'une substantielle obole au culte, fit grossir considérablement les rangs du clergé et des fidèles.[2]

Aux alentours de 1372 CV, Daramos Lauthyr, grand prêtre de la Demeure de la Dame d'Arabel, militait pour unifier l'église de Tymora, avec lui en grand pontife.[3]

Références[]

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