L'Église de la Cavalière Rouge entretient le culte de la Dame de la Stratégie.[1]
Dogme et doctrine[]
Lignes directrices[]
- En toutes circonstances, celui qui dispose des meilleures organisations, stratégies et tactiques gagne à coup sûr la guerre[2]
- N'importe quel imbécile peut tirer la défaite des mâchoires de la victoire avec l'aide de la chance. Mais seul un grand stratège peut s'assurer une victoire durable[2]
- Toute guerre est une suite de bataille. En perdre une ne veut pas dire qu'on a perdu la guerre[1]
- En temps de guerre préparez la paix. En temps de paix, préparer la guerre[1]
- Cherchez des alliés parmi les ennemis de votre ennemi[1]
- Cherchez les faiblesses de vos adversaires et reconnaissez les vôtres. Contournez les forces de vos adversaires et exploitez pleinement les vôtres[2]
- Ce n'est qu'en concentrant ses forces sur les faiblesses de l'adversaire qu'on peut le vaincre à coup sûr[2]
- La vie est une suite sans fin d'escarmouches, parfois espacées de guerres[2]
- Soyez prêts et prévoyez un plan de secours[2]
Prière et jours saints[]
Les prêtres prient de nuit, avant d'aller se coucher, pour obtenir leurs sorts afin d'être parés pour la journée à venir.[2] Le clergé suit les cérémonies importantes de l'Église de Tempus, ainsi que deux jours sacrés pour les fidèles de la Cavalière Rouge:
La Retraite[]
La Retraite est une évènement annuel se déroulant pendant la journée de l'Hiver fatal. Pendant cette cérémonie très solennelle, les prêtres de la Cavalière Rouge se rassemblent pour une rétrospective des campagnes militaires passées. On y parle stratégie et les connaissances qui sont tirées de cette journée sont intégrées aux préceptes de l'Église.[2]
Le Gambit de la Reine[]
Le Gambit de la Reine est célébré au premier jour de Tarsakh. Pendant ce festival, les prêtres de la Cavalière Rouge se détendent autours de banquets et de jeux. On organise des tournois d'échecs, le vainqueur recevant alors la reconnaissance de ses pairs, promotion et, parfois, un précieux don issu de l'armurerie du temple.[2]
Clergé[]
Clercs[]
Les prêtres de la Cavalière Rouge sont appelés Stratèges sacrés.[3] Quand ils ne sont pas en service, les prêtres de la Cavalière Rouge jouent souvent à des jeux impliquant de la stratégie et ce dans le but de songer à des lignes de pensée alternatives et à de nouveaux stratagèmes ainsi que d'aiguiser leur perspicacité pour mieux saisir les intentions de leurs adversaires. De nombreux prêtres sont également guerriers ou moines.[2]
Adeptes[]
Les disciples de la Cavalière Rouge sont qualifiés de Cavaliéristes rouges.[3] On les trouve dans toutes les nations ayant subit la guerre. Rares au sein de la population civile, la plupart des fidèles sont des officiers supérieurs, instructeurs d'académies militaires, quartiers maîtres et auteurs d'ouvrages de stratégie.[1]
Ordre[]
Ceux qui suivent le culte de la Cavalière Rouge sont appelés la Compagnie Rouge[2], ou encore la Fraternité Rouge en 1489 CV.[1]
Lieux de culte[]
Temples[]
Chaque temple de la Cavalière Rouge comprend un autel dédié à Tempus, qui est régulièrement fréquenté par les mercenaires et les soldats. Tous sont entourés par un vaste pavillon et dotés d'une grande cour que les compagnies de soldats et mercenaires peuvent louer afin de s'entrainer. Les prêtres pensent que ces exercices militaires ayant lieu au sein du temple sont particulièrement appréciés par la Cavalière Rouge.[1]
Histoire[]
L'Église de la Cavalière Rouge était une branche d'un ordre monastique du Tethyr vénérant le dieu de la guerre, Tempus. Après le Temps de Troubles, son influence s'étendit, principalement grâce à ce que ses fidèles appelèrent le Grand Stratagème. Pendant des décennies, ses prêtres se rendirent au front de nombreux conflits afin d'éduquer les généraux et les rois à l'art de la guerre, les subtilités de la stratégie et de la tactique sur le champs de bataille. Ceux qui acceptèrent cette aide bénéficièrent d'un avantage indéniable sur leurs adversaires. Les vainqueurs reconnaissants érigèrent ensuite des temples à la Cavalière Rouge, participant ainsi à l'essor de son Église.[1]