Les aasimars sont des planaires portant le sang d'un céleste,[1] voire d'une divinité, et sont les descendants de demi-célestes. Ils ont le potentiel d'apporter un immense bien au monde. Mais cet héritage marque aussi leur différence, pouvant entraîner persécution, dérision et exil lorsqu'ils sont confrontés à des communautés superstitieuses.[2]
Personnalité[]
Leur ascendance céleste pousse les aasimars vers le Bien et ils cherchent à combattre tous les maux du monde.[1] Certains aasimars ayant subi de profondes injustices peuvent toutefois être gagnés par l'amertume, au point de devenir maléfiques. Les aasimars sont conscients de leurs spécificités, même lorsqu'ils ignorent d'où vient leur héritage et sa nature exacte.[2] Les préjugés leur mènent souvent la vie dure, ce qui est d'autant plus cruel car ils restent des êtres bienveillants ayant pour volonté d'aider les autres à survivre dans un monde hostile. Souvent perçus comme distants, il ne s'agit généralement que d'une attitude préventive héritée d'années d'incompréhension.[3]
Aventuriers[]
La majorité des aasimars embrassent la voie du paladin, au moins un certain temps, car cette philosophie résonne dans leur cœur. Ceux qui sont moins portés à défendre la Loi deviennent souvent prêtres, ou suivent une voie d'inspiration divine. Quelques-uns préfèrent canaliser leur sensibilité à travers la musique, et deviennent des bardes accomplis. Mais tous ne suivent pas forcément le Bien, et des divinités comme Shar ou Seth jubilent lorsqu'elles arrivent à corrompre un aasimar, nourrissant son amertume, sa colère et les vieilles rancunes engendrées par des années de persécution injuste.[3]
Particularités physiques[]
Les aasimars sont les descendants d'humains et d'un Extérieur d'alignement bon. Si certains nains, elfes, gnomes et halfelins portent également du sang d'Extérieur bénéfique, ils ne sont pas désignés comme aasimars. Deux aasimars de la même lignée présentent souvent les mêmes traits distinctifs.[2] Ils peuvent afficher une caractéristique physique mineure suggérant leur ascendance, comme des cheveux argentés, des yeux dorés ou un regard particulièrement intense. Certains sont affublés d'une marque de naissance prenant la forme du symbole sacré d'une divinité de Faerûn.[1]
Société[]
Peu nombreux et éparpillés, les aasimars ne disposent pas d'une société à proprement parler. En outre, une hérédité capricieuse fait que les frères et sœurs aasimars sont rares, si bien que peu d'entre eux rencontrent leurs semblables. Lorsque cela arrive, une compréhension tacite et mutuelle s'établit, et un aasimar prendra généralement le parti d'un congénère, au besoin.[3]
Les aasimars cherchent généralement à s'intégrer aux sociétés humaines. Quelques très rares sanctuaires existent où les aasimars sont pleinement acceptés. Ils peuvent y rechercher des informations sur leurs semblables, voire accueillir des jeunes pour leur offrir un lieu où ils seront chéris et grandiront en sécurité.[3]
Animaux domestiques et familiers[]
L'hérédité des aasimars favorise leur rapprochement avec un animal céleste. Les aasimars d'héritage mulhorandi présentent également une affinité particulière avec l'animal associé à leur ancêtre divin.[4]
Langage et écriture[]
Les aasimars n'ont pas de langue propre, mais apprennent souvent le céleste. Ils parlent généralement le commun et la langue de leurs parents.[3]
Magie et savoir[]
Les aasimars apprécient généralement les sorts divins mettant leurs pouvoirs innés en valeur, ou permettant de lutter contre le Mal. Certains possèdent des secrets magiques directement transmis par une créature céleste, et ils protègent précieusement ce savoir afin de conforter leur donateur dans ce choix.[3]
Religion[]
Les aasimars vouent souvent une adoration envers la divinité que sert leur ancêtre céleste (ou cette entité elle-même, si l'ancêtre est une divinité). La plupart des aasimars descendant des rois-dieux de Mulhorande, ils sont nombreux à servir le panthéon mulhorandi, mais ceux nés hors des Vieux Empires peuvent se tourner vers d'autres divinités aux aspirations similaires. Les divinités du panthéon mulhorandi sont souvent associées à certains animaux, si bien que leurs lointains descendants aasimars présentent parfois des affinités particulières avec un type d'animal, voire affichent une légère ressemblance avec.[4]
Régions[]
Les aasimars sont relativement courants en Mulhorande.[1]
Relations avec les autres[]
Les aasimars ont pour les véritables célestes du respect, mais aussi de l'envie. Ceux qui reçoivent de temps un temps un conseil ou un avis de leur ancêtre demeurent les individus les plus susceptibles d'incarner les vertus célestes telles qu'elles sont connues de tous.[3]
Bien que pratiquement humains, les aasimars se sentent rarement à leur aise dans leur société. Ils ont plutôt tendance à chercher la compagnie d'autres sang mêlés, comme les demi-elfes et les demi-orques. Les nains, les elfes, les gnomes et les halfelins, sans avoir historiquement persécutés les planaires, n'ont jamais cherché à les accueillir à bras ouverts, si bien que les aasimars sont généralement neutres à leur égard. Les genasi sont souvent considérés comme étranges. Les tieffelins attirent généralement la méfiance des aasimars, car ces derniers sont conscients de l'appel du Bien qui les habite et ne peuvent que deviner la tentation qui s'adresse à ceux qui ont du sang maudit dans les veines.[4]
Histoire[]
La plupart des aasimars de Faerûn sont des descendants des divinités de la Mulhorande. Après avoir vaincu les Imaskari, les incarnations mortelles du panthéon mulhorandi s'établirent sur Faerûn et prirent des mortels pour amants. Leur progéniture demi-céleste forma l’aristocratie de la Mulhorande, et l'essence divine, diluée au fil des générations parmi les humains, finit par donner naissance aux aasimars. De nombreux aasimars quittèrent la Mulhorande pour les régions alentours, en quête d'un destin indépendant de celui de leurs ancêtres.[3]