Les bardes faerûniens écrivent des sagas héroïques et chantent des exploits.[1] Porteurs de nouvelles, de rumeurs et de messages, ils sont également des mines de connaissance et de folklore. L'arrivée d'un barde renommé est semblable à la visite d'un dignitaire, son savoir et son talent lui valant souvent respect et avantages matériels.[2]
Collèges bardiques[]
Les bardes ont l'habitude de partager et de mettre en commun leurs connaissances et compétences. Ils peuvent se former auprès d'un maître, ou s'associer dans des structures plus larges. Ces associations sont parfois érigées en collèges, des organisations similaires aux guildes d'autres professions.[3][4]
Les collèges ne se limitent par forcément à l'enseignement artistique. Certains sont dédiés au partage et à la préservations de certaines connaissances particulières, d'autres se rassemblent pour étudier certains phénomènes inhabituels, d'autres encore soutiennent un certain point de vue politique, social ou moral. Quelques collèges respectent une hiérarchie stricte, mais la plupart sont égalitaires et décontractés, se contentant de suivre des règles de base.[3]
Collèges historiques[]
A Faerûn, il existe sept principaux collèges bardiques qui ont franchi l'Histoire et qui seraient à l'origine des instruments couramment employés par les bardes. Traditionnellement, les bardes de jadis qui souhaitaient atteindre le rang de maître étudiaient dans chacun des sept collèges, en commençant par Fochlucan. La tradition tomba en désuétude, certains bardes rêvant de la rétablir.[4]
- Fochlucan à Lunargent
- Mac-Fuirmidh
- Doss
- Canaith
- Cli
- Anstruth
- Nouvel-Olamn à Eauprofonde.[5]
Organisations[]
Ménestrels[]
Dans les Vaux et dans les étendues sauvages du Nord, une société en grande partie secrète appelée les Ménestrels recrute de courageux bardes bienveillants pour mener un combat millénaire contre les forces du Mal. Bien que tous les bardes ne soient pas des Ménestrels, les nobles exploits de cette société confèrent à l'ensemble des bardes une aura héroïque qu'ils n'ont pas forcément dans d'autres mondes.[1]
Les bardes bienveillants ne faisant pas partie des Ménestrels se comportent souvent comme tel, ce qui explique que les gens du peuple se tournent souvent vers eux (surtout dans le Nord et les Vaux), et pas simplement pour entendre quelques belles chansons.[1] Mais cette réputation est à double-tranchant, certains ennemis des Ménestrels pouvant partir du principe que chaque humble barde est potentiellement un agent de cette organisation.[4]
Races courantes[]
Les humains, les nains d'or, les elfes de la lune, les elfes du soleil, les halfelins pieds-légers et halfelins vaillants produisent la majorité des bardes.[1]
Régions de prédilection[]
Les bardes se trouvent un peu partout, notamment en Amn, Chessenta, Cormyr, dans les Vaux, sur la Côte des dragons, à Eternelle-rencontre, Luiren, Impiltur, dans les îles Moonshae, à Lunargent, dans le Téthyr, le Thesk, l'Unther, le Vaste, à Eauprofonde et dans les Contrées du Mitan occidentales.[1] Dans le Nord, chez les Nordiques et les Reghéens, les bardes sont appelés des scaldes.[2]
Références[]
- ↑ 1,0 1,1 1,2 1,3 et 1,4 DD3 - Royaumes Oubliés - Univers p.22
- ↑ 2,0 et 2,1 DD5 - Guide des aventuriers de la Côte des Épées p.122
- ↑ 3,0 et 3,1 DD3 - Magie de Faerûn p.56
- ↑ 4,0 4,1 et 4,2 DD5 - Guide des aventuriers de la Côte des Épées p.123
- ↑ DD3 - Royaumes Oubliés - Univers p.148