La Côte des dragons représente les terres et îles situées sur le rivage sud de la partie ouest de la Mer des Étoiles déchues. Elle est davantage l'appellation d'un style de vie que d'une région géographique aux yeux de ses puissantes cités-états, de ses guildes de voleurs, de ses dizaines de groupes de pirates, et des agents des sociétés secrètes les plus sombres de Faerûn qui y vivent et y travaillent.[1]
Les Sembiens ont l'habitude de dire "Tout le monde a un prix, et ce prix est bien plus raisonnable sur la Côte des dragons".[1]
Géographie[]
Située en plein centre de Faerûn, la Côte des dragons est à la fois isolée et proche du commerce mondial de Faerûn. Au nord, la Côte des dragons est séparée du Cormyr par la Mare aux dragons. Au sud, les Orsraunes séparent la côte du Turmish, et les Plaines étincelantes et la Plaine du géant la bordent. À l'ouest se sont les Contrées du Mitan occidentales qui s'étendent, alors qu'à l'est la Côte des dragons est stoppée net par la Mer des Étoiles déchues.
Caractéristiques géographiques principales[]
- Forêt de Gulthmere. Forêt de pins et de cèdres protégée par Nobanion le dieu léonin.
- Îles pirates
- Mare aux dragons
- Mer des Étoiles déchues. Aussi appelée la Mer intérieure.
- Montagnes du pas de géant
- Rivière Cèdre
Sites importants[]
Bon nombre de communautés sont trop petites (villages de pêcheurs, forteresses barbares perdues dans les collines, petits villages fermiers), ou trop éphémères (forteresses de contrebandiers, repaires de pirates, cités pirates flottantes construites à partir de plusieurs navires attachés les uns aux autres) pour être représentées sur une carte.[1]
- Château-Tempête
- Elversult
- Grand-route
- Gulthandor. Royaume forestier de la Forêt de Gulthmere.[2]
- Ilipur. En ruine.
- Mantétoile. En ruine.
- Nathlan. Un petit état féodal shou.[2]
- Parlecèdre
- Piste de l'Outrelande
- Port-Ponant
- Pros. En ruine.
- Proskur
- Reddansyr
- Route marchande
- Teziir
Toponyme[]
Chaque sage a une réponse différente concernant l'origine du nom "Côte des dragons", mais tous font références à un ou plusieurs dragons célèbres de la région, parmi lesquels on retrouve : Kisonraathiisar, le Dragon pourpre, Kuldrak aux Mille Griffes, Rauthstokh, Arauvrim, ou encore Larithylar.[1]
Habitants[]
Roublard de la Côte des dragons.
Les Chondathiens ont colonisé le centre et l'ouest de la région de la Mer intérieure et une grande partie des Contrées du Mitan occidentales. Ils sont donc nombreux le long de la Côte des dragons.[3] Mais la région reste un lieu de brassage culturel. On peut y croiser toutes les races, de tous les milieux. Cette diversité se concentre surtout à Port-Ponant et dans les cités voisines.[4] Avec le prolongement de la Voie dorée, les Shous se sont également regroupés en grandes communautés, et on peut rencontrer le long de la côte des magiciens de l'Orient, des moines, des esprits et même de prétendus dieux vivants.[2]
Société[]
Malgré la grande diversité de ses habitants, la Côte des dragons reste remplie de préjugés. Les citoyens des cités marchands se préoccupent toutefois généralement plus de la couleur de l'or que de celle de la peau de leur client.[4]
Parmi tous les habitants de la Côte des dragons, trois catégories seulement imposent un respect universel :[1]
- les guérisseurs à gages (prêtres de Lathandre, Shaundakul, Waukyne)[1]
- les changeurs d'argent soutenus par Waukyne - ils n'ont pas le droit d'escroquer ou de tromper leurs clients[1]
- les tonneliers et maîtres affréteurs qui fabriquent des conteneurs pour accueillir les marchandises et les mettre à l'abri des intempéries et de la rudesse des voyages commerciaux.[1]
Infrastructures[]
Mises à part les cités fortifiées, les seuls édifices d'importance dans la région sont les entrepôts, qui ressemblent plus à des forteresses équipées de tours de garde, de toits en ardoise pour éviter les incendies, et de mur de pierre circulaires et concentriques. De nombreux entrepôts sont gardés par des morts-vivants (squelettes et zombis) qui s'activent à l'ouverture des portes qui les dissimulent, d'autres sont protégés par des gaz somnifères, des trappes, ou des mimiques dissimulées parmi les marchandises[1]
On prétend que tous les édifices de la Côte des dragons, y compris les taudis, possèdent des caches secrètes dont bon nombre ont depuis longtemps été oubliées ou abandonnées par leur propriétaire.[1]
Gouvernements et lois[]
Il n'y a quasiment aucun gouvernement sur l'ensemble de la Côte des dragons, et tout juste quelques mercenaires payés pour faire régner un semblant de justice. Peu d'individus se préoccupent des rares lois et codes de conduite en vigueur dans les villes de la Côte des dragons.[1]
Religion[]
Les divinités les plus largement adorées dans la région sont Chaunthéa, Eldath, Mystra, Tempus, Torm, Tymora, Umberlie et Waukyne.[5]
Organisations[]
En plus de toutes les organisations qui sévissent sur Faerûn et dans la Côte des dragons, il existe des organisations propres à la Côte des dragons :[1]
Rencontres et créatures[]
La Côte des dragons est le repaire de tout individu en cavale et abrite une succursale de bon nombre d'organisations peu recommandables.[1] On peut rencontrer sur la Côte des dragons :
- des drows, des illithids, des hommes-lézards, des tyrannoeils, tout type de métamorphe dont des doppelgangers[1]
- des magiciens mercenaires sans scrupules[1]
- des individus en cavale[1]
Histoire[]
- - 1000 CV. Les premiers colons humains du Bief de Vilhon et du Chondath s'installent dans la région de la Côte des dragons et fondent de petits villages.[1]
Magepeste[]
Suite à la Magepeste, les eaux de la Mer des Étoiles déchues ont reculé, provoquant la ruine puis la disparition des ports d'Ilipur et de Pros. Proskur, Teziir et une grande partie de la côte sud-ouest du Lac aux dragons tombèrent sous la domination du Cormyr. Port-Ponant parvint à repousser le Cormyr et la Sembie, gardant son autonomie.[2]
Références[]
- ↑ 1,00 1,01 1,02 1,03 1,04 1,05 1,06 1,07 1,08 1,09 1,10 1,11 1,12 1,13 1,14 1,15 1,16 1,17 1,18 et 1,19 DD3 - Royaumes Oubliés - Univers p.122-126
- ↑ 2,0 2,1 2,2 et 2,3 DD4 - Encyclopédie des Royaumes Oubliés p.106
- ↑ DD3 - Manuel des Joueurs de Faerûn p.10
- ↑ 4,0 et 4,1 DD4 - Guide des Joueurs des Royaumes Oubliés p.90
- ↑ DD3 - Races de Faerûn p.63