Wiki Le Monde des Royaumes Oubliés
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Les demi-orques sont relativement courant dans l'ensemble de Faerûn.[1] Mais même dans les contrées tolérantes, leur vie n'est pas toujours facile. S'ils sont tolérés par certains humains, certaines communautés les méprisent ouvertement et les persécutent, rendant leur vie aux côtés des orques relativement agréable en comparaison.[2] S'ils sont invariablement issus d'un croisement humain-orque, certains auraient du sang nain, gobelin, hobgobelin et même halfelin, gnome ou elfique.[1]

Personnalité[]

N'ayant aucun pays natal, la plupart des demi-orques sillonnent le monde en quête d'un sens à donner à leur vie. La plupart sont bourrus, résultat d'une enfance cauchemardesque. Souvent trop rudes et féroces pour s'insérer dans la société humaine, ils sont également trop fragiles et évolués pour s'intégrer à celle des orques. En conséquence, ils doivent souvent grandir seuls, ne comptant et s'occupant que d'eux-mêmes. N'apprenant pas à dissimuler leurs sentiments, ils obéissent généralement à leurs instincts, sans se préoccuper des conséquences.[1] Ils passent souvent pour des êtres directs ou grossiers et disent ce qu'ils pensent avec une franchise toute orque.[3]

Certains individus s'enorgueillissent de leur supériorité physique, d'autres tentent de ne pas attirer l'attention, d'autres encore abandonnent toute tentative d'intégration.[3] Ils sont alors nomades, solitaires ou ermites. Certains tournent mal et deviennent des assassins ou des barbares sauvages. Rarement les bienvenus, les demi-orques ont appris à songer à leurs propres intérêts.[1]

Apparence[]

Les demi-orques sont généralement aussi grands qu'un humain mais plus massifs. Leur peau est grise, avec des nuances de vert ou même de pourpre. Ils ont des sourcils tombants, des mâchoires prognathes aux crocs saillants et un nez plat aux narines épatées. Ils ont souvent une épaisse toison leur couvrant le corps. Ces traits distinctifs trahissent généralement leur ascendance orque.[1]

Société[]

Plus encore que les demi-elfes, les demi-orques sont généralement des solitaires. En raison de leurs méfaits, le mot "orques" a une connotation négative dans l'esprit des habitants de Faerûn.[3] En territoire humain, là où ils sont tolérés, les demi-orques assez nombreux peuvent parfois se regrouper en communautés autonomes.[2] Ils peuvent facilement trouver du travail dans les villes grâce à leur stature, mais seront toujours ostracisés par leur apparence.[4]

La majorité vit au sein de communautés orques.[2] Le mot "demi" y est une marque de dérision. Certains demi-orques réagissent à cette stigmatisation en faisant preuve de plus de violence que les autres membres de leur tribu, ce qui leur permet d'atteindre des postes de pouvoir.[3] D'autres utilisent leur intelligence et leur sens de l'autorité humains afin de s'élever socialement.[2] Cependant, tout demi-orque extérieur à la société orque sera rejeté par celle-ci en raison de son sang impur.[3]

Animaux familiers et domestiques[]

Les demi-orques adorent s'entourer d'animaux, car ils ne les jugent pas pour leur ascendance. Les dresseurs les plus doués sont parfois accompagnés de monstres dangereux, comme un ours-hiboux, un arachnophage ou un animal sanguinaire.[5]

Relations avec les autres[]

Les demi-orques doivent déployer beaucoup d'effort dans leurs relations avec les autres races, beaucoup considérant que leur ascendance orque leur confère une sauvagerie et une cruauté innées. Les demi-orques renvoient souvent instinctivement cette méfiance et cette nervosité à leurs interlocuteurs et il leur est difficile de nouer des amitiés.[5] Les demi-orques déstabilisent et intimident souvent par leur simple aspect. Pour la plupart des simples roturiers, quiconque ressemble autant à un orque est nécessairement un orque, et mieux vaut s'en tenir éloigné. Mais ceux qui se sentent menacés les discriminent, voire les agressent directement. Ces préjudices rendent les demi-orques peu enclins à accorder leur confiance.[4] Même établie, elle reste fragile, susceptible de se briser au moindre malentendu.[5]

Peu importe où ils vivent, les demi-orques se trouvent généralement définis par ceux qui les entourent, en fonction de leur utilité comme manœuvre ou soldat. Quelques rares individus ont la chance d'être jugés en fonction de leur personnalité et de leurs actes plutôt que de leur ascendance.[3]

Langue et écriture[]

Les demi-orques parlent le commun et l'orque. Marginalisés par les humains et les orques, ils doivent être capables de communiquer avec les deux s'ils veulent pouvoir trouver des alliés. Leur mode de vie nomade les amène à apprendre d'autres langues, souvent le damarien, le géant, le gnoll, le gobelin, l'illuskan et le commun des profondeurs.[5]

Religion[]

Les demi-orques qui vivent parmi les orques vénèrent leurs divinités, souvent avec beaucoup plus d'application et de ferveur que leurs cousins de souche. Les demi-orques éprouvent le besoin de prouver à leurs dieux qu'ils sont aussi redoutables et forts que les orques.[5] Beaucoup adressent leurs prières à Ilneval, qui est considéré comme le protecteur des demi-orques et autres sang-mêlés d'ascendance orque.[3] Ceux qui vivent ailleurs choisissent de nombreux dieux, souvent Baine, Garagos, Hoar, Loviatar, Malar, Talona, Tempus ou Tyr.[5]

Régions[]

En territoire humain, les demi-orques sont acceptés dans certaines régions, comme l'Amn, la Chessenta, la Damarie, la Mer de lune, le Nord, la VaasiePalischuk notamment) et Eauprofonde[2] (où ils se comptent par centaines).[3] En Thesk, dans la ville de Phsant, une communauté importante de demi-orques coexiste avec des orques gris.[5]

Histoire[]

Les demi-orques n'ont jamais donné naissance à la moindre civilisation. S'il arrive que certains individus s'illustrent dans des faits historiques et accèdent à des positions prestigieuses, ils le font de manière individuelle, au nom d'aucun peuple, réalisant des actes qui ne sont rattachés à aucune civilisation particulière.[1]

Appendices[]

Références[]

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