Comportement[]
Les diables peuvent être charmeurs, courtois, patients, grandiloquents et complices, mais ils ont une constante : ils ne veulent pas faire le bien. Sans scrupules, ils ne peuvent connaître l’embarras ou la honte. Ils ignorent la culpabilité et les remords et sont prêts à commettre les pires actes pour parvenir à leurs fins.[1]
Les diables les plus faibles sont exploités et tourmentés par leurs supérieurs. Les diables les plus forts vivent dans la crainte constante de rater une promotion ou d'être rétrogradés.[2] Tous les diables craignent la rétrogradation car celle-ci implique notamment la transformation en une forme inférieure. Plus un diable est de rang supérieur dans la hiérarchie infernale, plus il craint d'être rétrogradé. Un diable fera tout pour dissimuler ses éventuels échecs ou pour rejeter la faute sur autrui.[1]
Biologie[]
Les diables ne vieillissent pas et ont ainsi tout le temps de planifier des plans tortueux pour corrompre les mortels.[1]
L'argent est néfaste pour les diables.[3]
Mort[]
Si un diable meurt ailleurs que dans les Neuf Enfers, il s'y reforme. Cependant, s'il est tué à cet endroit, il y meurt à jamais. Cette situation explique que les diables se montrent beaucoup plus prudents lorsqu'ils sont dans leur domaine.[1]
Société[]
Les diables ne peuvent pas quitter directement les Neuf Enfers pour se rendre sur le Plan Matériel. Ils doivent donc utiliser des mortels capables de les contacter pour parvenir à leurs fins.[4]
Contrats[]
Les diables prennent beaucoup de plaisir à passer des accords avec les mortels.[5] Ils essayent en permanence de les exploiter et de les corrompre, généralement en échange de richesses et de pouvoir.[4] Les diables agissent souvent en se parant d'un sourire enjôleur, d'un charme trompeur ou d'une sollicitude feinte. En cas de succès, un accord est conclu et rédigé sous forme de contrat, qui engage les deux intervenants une fois-celui ci signé. Le diable recevra l'équivalent infernal d'un bon point et pourra espérer de sa hiérarchie une promotion. Un diable se fiche éperdument du destin d'une âme corrompue, son unique motivation étant l'ascension infernale. Quant au mortel corrompu, après avoir touché sa part, il verra généralement son âme envoyée aux Neuf Enfers après son trépas, où il s'incarnera en lémure. Si un diable ne parvient pas à rapidement s'emparer de l'âme d'un mortel, il tentera à la place de l'obtenir peu à peu, en l'encourageant à commettre des actes maléfiques qui le condamneront fatalement à rejoindre les Neuf Enfers. [1][5] Un mortel n'est toutefois pas obligé de céder son âme lors d'un contrat. Il peut à la place proposer de rendre un service. De leur côté, les archidiables apprécient beaucoup que des mortels leur jurent allégeance.[6]
Tractations[]
Les contrats infernaux sont des engagements sur le plan cosmique. Les tractations infernales sont appliquées par le multivers et son influence, par l'essence même des forces de la Loi et du Mal. Plus un diable est élevé dans la hiérarchie infernale, plus il peut passer des accords importants (et promettre des récompenses majeures). Les lémures ne peuvent pas passer de contrat. Les diables inférieurs et majeurs peuvent conclure des accords pour eux-mêmes ou pour leurs supérieurs. Seuls les archidiables peuvent négocier sans contraintes avec des créatures en dehors des Neuf Enfers (le plus souvent lorsque des mortels les convoquent pour implorer leur aide).[5]
Les diables inférieurs et majeurs doivent négocier leurs contrats directement dans les Neuf Enfers afin de pouvoir s'appuyer sur la puissance infernale. Dans le reste du multivers, leur puissance est trop faible pour que les contrats soient contraignants. Certaines circonstances permettent de contourner cette règle. Ainsi, lorsqu'un invocateur mortel connaît le vrai nom d'un diable, il peut créer un cercle rituel permettant au diable invoqué de conclure un accord. Une fois celui-ci établi, le diable retourne aux Neuf Enfers.[5]
Une tractation diabolique s'engage dès qu'un diable ou un mortel aborde le sujet et fait une offre. Les clauses, négociables, exigent au minimum que le diable offre quelque chose et que le mortel accepte le prix à payer. Si le prix est moins intéressant que l'âme du mortel, les diables ajoutent souvent une clause pénalisante (généralement en petits caractères), au cas où le mortel ne parviendrait pas à le régler.[5]
Lorsqu'une tractation aboutit et que le contrat est signé (avec une simple signature ou suite à un acte révoltant), celui-ci apparaît souvent de manière théâtrale. Écrit en infernal, il peut prendre plusieurs formes : une partition de chant, un parchemin, gravé dans la pierre, inscrit dans la chaire d'un lémure qu'il faut embrasser avant qu'il ne soit transformé en statue, une poupée...[7]
Rupture et invalidation[]
Si un mortel ne parvient pas à payer le prix convenu après la signature d'un contrat, il subit une pénalité. La confiscation de son âme à sa mort est courante, mais il peut également perdre toute sa fortune, voir son comportement changer, ou se voir affublé d'un attribut diabolique (cornes, queue etc.).[7]
Un contrat peut être invalidé si les deux partis l'acceptent. Ils sont alors désengagés des clauses. Mais même invalidé, un contrat peut laisser des marques durables. Les diables exigent généralement des compensations en cas d'invalidation. Beaucoup sont prêts à mourir plutôt que d'être rétrogradés et transformés en diables inférieurs.[7]
Chaque contrat peut également être invalidé si il est détruit (la manière variant d'un type de contrat à l'autre).[7]
Guerre du Sang[]
Lorsqu'ils ne cherchent pas à corrompre les mortels, les diables participent à la Guerre du Sang contre les démons. Asmodée leur certifie que servir dans les légions infernales est un honneur sacré, un moyen de protéger le multivers de la destruction. La plupart des diables ne participent toutefois à la guerre que pour se distinguer des autres et gravir les échelons de la chaîne de commandement.[1]
Légions[]
Les diables sont organisés en légions. Les légions des "rebuts" sont composées de lémures et de nupperibos, tandis que les légions régulières sont formées avec des diables barbus et des merrégons. Chaque légion est désignée par un chiffre et par un nom (généralement sa fonction), telle la 5e Légion d'infanterie "Absolution infernale" ou la 13e Légion de cavalerie "Fureur de Bel". Chaque légion est constituée de mille diables:[4]
- 1 légions = 10 cohortes, commandées par un légat
- 1 cohorte = 10 lances, commandées par un signiferi
- 1 lance = 10 diables commandés par un optio
Types[]
Baatezu[]
Archidiables[]
Les archidiables désignent collectivement les plus puissants partisans du Mal. Ces diables uniques sont les hôtes des Neuf Enfers.[8]
Références[]
- ↑ 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 et 1,5 DD5 - La Porte de Baldur : Descente en Averne p.8
- ↑ DD5 - La Porte de Baldur : Descente en Averne p.9
- ↑ DD5 - La Porte de Baldur : Descente en Averne p.78
- ↑ 4,0 4,1 et 4,2 DD5 - La Porte de Baldur : Descente en Averne p.76
- ↑ 5,0 5,1 5,2 5,3 et 5,4 DD5 - La Porte de Baldur : Descente en Averne p.212
- ↑ DD5 - La Porte de Baldur : Descente en Averne p.213
- ↑ 7,0 7,1 7,2 et 7,3 DD5 - La Porte de Baldur : Descente en Averne p.214
- ↑ DD4 - Encyclopédie des Royaumes Oubliés p.79