Les dieux de Toril, aussi appelés Estelars.[1] forment un mélange éclectique d'entités aux origines diverses. Ils sont vénérés par toutes les races et les monstres qui composent Toril.[2] Les dieux s'intéressent énormément au monde, en particulier parce que leur puissance s'évanouira si leur nombre d'adeptes diminue. C'est pourquoi les dieux chargent leurs plus fidèles serviteurs de recruter toujours plus de nouveaux fidèles, souvent en échange de sorts de magie divine.[3]
Nouveaux dieux et panthéons[]
Voir la liste des panthéons et la liste des divinités qui les composent.
Un panthéon est un groupe de dieux organisés selon un ordre géographique ou racial spécifique. Parfois, des étrangers apportent leur culte sur Faerûn[4] (voir sur Toril via un portail vers un autre monde).[5] En de rares occasions, un nouveau dieu peut apparaître (un mortel élevé au rang de divinité, ou un dieu dont l'arrivée a été prophétisée). Les cultes naissants constituent rarement un problème pour les autres divinité et leurs clergés.[4] Mais lorsque deux cultures se rapprochent jusqu'à ne faire plus qu'une, par la guerre ou le commerce par exemple, leurs panthéons respectifs font souvent de même. La fusion de deux panthéons mène inévitablement à des conflits divins, car Ao impose qu'une seule divinité par panthéon règne en maître sur une attribution spécifique.[5] De tels conflits peuvent aussi simplement se régler par des duels rituels amicaux honorant la supériorité d'un dieu sur l'autre, ou encore entraîner de véritables croisades religieuses parmi les mortels, avec pour enjeu la survie de leur dieu.[4]
La fusion de panthéons liés à des créatures totalement différentes est beaucoup plus lent, chaque groupe vénérant ses propres dieux. Des unions partielles sont possibles: Tymora a ainsi intégré le Panthéon halfelin, de même que Gond pour le Panthéon gnome.[6]
Une fois intégré à un panthéon de Toril, un dieu venu d'un autre monde développe un aspect spécifique à ce plan d'existence, si bien qu'il peut simultanément avoir des aspects distincts sur d'autres mondes. Ainsi, la Lolth de Faerûn pourrait être différentes des Lolths existant potentiellement sur d'autres mondes. Et la mort d'une ne signifie pas la mort des autres.[5]
Dieux morts et ressuscité[]
Les dieux peuvent mourir, comme l'ont notamment prouvé les événements du Temps des Troubles et de la Magepeste. Certaines divinités furent même vaincues par des mortels dotés d'armes surpuissantes. Lorsqu'un dieu meurt ou se retire d'un panthéon, le Pouvoir cesse d'affluer vers ses fidèles et son culte tend à disparaître (parfois absorbé par une autre église). De nombreux dieux prétendument morts sont toutefois réapparus au cours de l'histoire, rassemblant un nouveau corps de fidèles. De fait, les légendes associées à certains dieux parlent d'un cycle de mort et de résurrection.[4] Il arrive également qu'une divinité se fasse passer pour un dieu mort afin d'obtenir le contrôle de ses attributions et canaliser les prières des fidèles.[6]
Langues[]
Les dieux s'expriment notamment en universel.[7]
Fiélons[]
Les Seigneurs démons et les Archidiables ont trouvé des moyens de récolter l'énergie de l'adoration de mortels désespérés ou peu scrupuleux, de la même manière que les dieux avec leurs fidèles. Par ce biais, certains sont mêmes parvenus à prendre pied sur Faerûn de manière définitive.[8]
Références[]
- ↑ DD4 - Encyclopédie des Royaumes Oubliés p.200
- ↑ DD5 - Guide des aventuriers de la Côte des épées p.23
- ↑ DD3 - Royaumes Oubliés - Univers p.230-231
- ↑ 4,0 4,1 4,2 et 4,3 DD5 - Guide des aventuriers de la Côte des épées p.20
- ↑ 5,0 5,1 et 5,2 DD3 - Dogmes et panthéons p.4
- ↑ 6,0 et 6,1 DD3 - Dogmes et panthéons p.5
- ↑ DD4 - Guide des Joueurs des Royaumes Oubliés p.156
- ↑ DD3 - Dogmes et panthéons p.6