L'Elturgard, le Pays aux deux soleils, est une théocratie des Contrées du Mitan occidentales dont la religion d’État est Torm, vénéré dans tous les temples qui émaillent le pays. La nation est dirigée depuis Elturel et défendue par les paladins de l'Ordre du Compagnon.[1][2]
Géographie[]
Caractéristiques géographiques principales[]
L'Elturgard est entouré de forêts sauvages et dangereuses.[1]
Villes[]
- Berdusk
- Elturel
- Iriaebor. La ville a conservé son statut de cité-état indépendante.[3]
- Scornubel
- Soubar
Villages[]
La nation revendique et protège de nombreux petits villages et fermes situés le long des routes et des rivières des Contrées du Mitan occidentales.[4]
Sites importants[]
Habitants[]
Depuis sa fondation, le pays accueille les personnes fuyant les menaces monstrueuses, particulièrement les morts-vivants.[1] Les habitants d'Elturgard tiennent en haute estime les Cavaliers des Enfers et l'Ordre du Compagnon, ces derniers étant avant tout considérés comme les champions du peuple.[4]
Lois et ordre[]
Au XVe siècle CV, les lois d'Elturel sont très strictes, rigides, et le Mal est persécuté avec un zèle inquisitorial, ce qui entraîne une foule de problèmes diplomatiques. Même le langage blasphématoire et l'humour irrévérencieux peuvent attirer l'ire des autorités.[1]
Gouvernement[]
Dès le milieu du XVe siècle CV, un Haut observateur voué à Torm assure l'ordre dans le royaume depuis la capitale d'Elturel. Il s'appuie sur une force de paladins.[1]
En 1489 CV, le poste n'était plus occupé par un paladin mais par un prêtre de Torm, Thavus Kreeg.[2]
Relations extérieures[]
Dès 1489 CV, l'Elturgard, devenue une puissance à part entière, renonça à son appartenance à l'Alliance des Seigneurs.[5]
Défenses et armées[]
Menacée de toutes parts, la nation existe uniquement grâce à ses chevaliers. Ils doivent régulièrement repousser des monstres au sud et des agents du Najara au nord.[4]
Compagnons[]
De nombreux paladins peuple Elturgard, persuadés que leur cause est juste et bonne. Ils appartiennent à l'Ordre du Compagnon,[2] par égard à leur serment au royaume et l'insigne brillant qu'ils arborent, le Compagnon, le fameux second soleil d'Elturel.[1] Insensibles à la peur, ils la méprisent chez les autres.[1]
Cavaliers des Enfers[]
Par le passé, les Cavaliers des Enfers ont poursuivi à travers un portail menant à Baator des diables qui tourmentaient le peuple.[2]
Symbole[]
Le blason d'Elturgard est un formé d'un soleil et d'un second soleil plus petit, entourés d'un brasier. Il est notamment arboré par les Cavaliers des Enfers et l'Ordre du Compagnon.[4]
Histoire[]
XVe siècle CV[]
Vers le milieu du siècle, Elturel, alors une puissance mineure, avait progressivement annexé ses voisins sous différents prétextes afin de les placer sous "protectorat d'Elturel". Quelques temps plus tard, son dirigeant, le Haut Cavalier, se révéla être un vampire à la tête d'un réseau de serviteurs charmés, d'alliés morts-vivants et de courtisans vampires. La nouvelle prit même par surprise les Cavaliers des Enfers. La cité fut ravagée et même de jour les Cavaliers des Enfers étaient harcelés par les morts-vivants. La nuit, tous priaient les divinités pour le retour rapide de l'aube.[2]
Lors d'une nuit particulièrement meurtrière, un orbe doré d'une douce lumière éclatante apparut dans le ciel d'Elturel. Surpris à l'extérieur, le Haut Cavalier et ses vampiriens furent réduits en poussière, les autres morts-vivants frappés de stupeurs. A l'aube, le nouveau soleil demeura, et prit avec le temps le nom de Compagnon, le peuple ignorant quelle divinité en était à l'origine. Le phénomène attira progressivement de nombreux pèlerins de toutes sortes à Elturel. De nombreux paladins se rendirent également en Elturgard et le meilleur d'entre eux fut nommé Haut observateur afin de régner sur le palais du Haut cavalier.[2]
Quelques années plus tard, l'Elturgard traversa une crise gouvernementale. Le paladin Tamal Thent, l'un des successeurs possibles au poste de Haut observateur, disparut avec toute son escorte près du Pont de Boreskyr. Une enquête fut menée, en vain. Thavus Kreeg, rival de Thent au poste de Haut observateur, fut finalement nommé peu après. Un de ses premiers décrets fut de bâtir le Fort Tamal près du pont, en l'honneur du paladin disparu.[6]
Seconde Fracture[]
- 1492 CV. Le Compagnon se transforme en orbe noire et arrache du Plan Matériel la cité d'Elturel et ses habitants, pour les envoyer en Averne. Quelques citoyens parviennent à en réchapper et cherchent refuge à la Porte de Baldur.[7]
Bien qu'en grande partie dévastée, Elturel retrouva finalement sa place légitime sur Faerûn quelques temps plus tard grâce aux efforts de ses défenseurs et d'aventuriers. Par la suite, pratiquement tous les tieffelins de la cité furent exilés, victimes de préjugés nouveaux et d'une vague de peur à leur égard.[8]
Références[]
- ↑ 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 1,5 et 1,6 DD4 - Encyclopédie des Royaumes Oubliés p.118
- ↑ 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 et 2,5 DD5 - Guide des aventuriers de la Côte des Épées p.82
- ↑ DD4 - Encyclopédie des Royaumes Oubliés p.119
- ↑ 4,0 4,1 4,2 et 4,3 DD5 - Guide des aventuriers de la Côte des Épées p.83
- ↑ DD5 - Guide des aventuriers de la Côte des Épées p.43
- ↑ DD5 - Guide des aventuriers de la Côte des Épées p.96
- ↑ DD5 - La Porte de Baldur : Descente en Averne p.8
- ↑ Larian Studios (Octobre 2020). Développé par Swen Vincke, et al. Baldur's Gate III. Larian Studios