Les ensorceleurs, tout comme les mages, pratiquent l'Art. Ils s'adonnent à l'étude et à la pratique des sciences profanes. Une rivalité existe entre les magiciens et les ensorceleurs, découlant principalement de leur approche de la magie : les magiciens considèrent les ensorceleurs comme des amateurs au service de puissances sinistres, les ensorceleurs voient les magiciens comme des individus pompeux, arrogants et avares en secrets concernant l'Art.[1]
Origines[]
Certains ensorceleurs ont hérité du pouvoir de manipuler la Toile d'un ancêtre magique, comme un dragon ou un ange. D'autres y accèdent par accident, en se trouvant par exemple exposé à une puissant magie sauvage. D'autres encore ont été touché par le destin, leur naissance accompagnée de présages.[2]
Magie sauvage[]
Le chaos magique entourant certains grands bouleversements de l'Histoire de Toril est à l'origine d'une grande lignée d'ensorceleurs liés à la magie sauvage. Cet héritage reste généralement en dormance pendant quelques générations et se manifeste brusquement quand les circonstances sont propices (en bien ou en mal).[2] Entre le XIVe et le XVe siècle CV, ces ensorceleurs sauvages sont apparus en plus grand nombre dans les régions fortement touchées par la Magepeste (Halruaa, Mulhorande, certaines zones du Cormyr et de la Côte des Épées).[3]
Magie draconique[]
Les dragons appréciant de passer du temps parmi les "créatures inférieures" sous forme métamorphosée. Certains ont des liaisons avec des humanoïdes, ou confèrent à leurs sbires et alliés une part de leur magie draconique. En conséquences de leurs actions, des ensorceleurs de lignées draconiques apparaissent dans la plupart des régions du monde (plus particulièrement autour de Chessenta, qui fut un temps dirigé par un dragon, et dans le Murghôm, dirigé par des princes dragons).[3]
Magie des tempêtes[]
Lors de la Seconde Fracture et de la tempête permanente de la Grande Pluie sur la Mer des Étoiles déchues, des milliers de personnes moururent à cause des éléments déchainés. Quelques survivants se trouvèrent affectés d'une magie innée, les rendant notamment capables de commander à la foudre, au tonnerre et aux vents. La plupart de ces nouveaux ensorceleurs apparaissent sur les pourtours de la Mer intérieure. Si tous les ensorceleurs des tempêtes ne doivent pas leurs pouvoirs à la Grande Pluie (certains semblant trouver la source de leur pouvoir dans une expérience de mort imminente ou d'une tempête particulièrement impressionnante), les gens les associent généralement aux sursauts destructeurs du climat et sont prudents en leur présence. Certains ensorceleurs des tempêtes doivent également leurs pouvoirs à un ancêtre ayant frayé avec une puissante créature de l'Air.[3]
Races courantes[]
Les ensorceleurs proviennent de toutes les races du monde, à la seule exception des nains nés avant la Bénédiction du Tonnerre. Les nains d'or, elfes sauvages et halfelins pieds-légers aiment pratiquer la magie des ensorceleurs.[1]
Divinités de prédilection[]
Le penchant des ensorceleurs pour le chaos les incline vers la vénération de nombreuses déités. Les divinités liées à la magie, Mystra, Oghma, Séluné et Shar sont populaires. Lathandre, Shaundakul, Sunie, Tempus et Tymora attirent quant à elles les ensorceleurs partant à l'aventure.[1]
Régions de prédilection[]
Les ensorceleurs sont particulièrement bien intégrés en Aglarond, principalement grâce à la Simbule en son temps. On en trouve également dans les régions suivantes : Calimshan, la Côte des dragons, le Grand-Val, la Haute-Forêt, le Lac de vapeur, la Mulhorande, les îles Nélanthères, le Shaar, Lunargent, Téthyr et les Contrées du Mitan occidentales.[1] En Rashéménie, les Wychlaran dirigent le pays. De manière générale, les grandes cités, les régions et cultures dans lesquelles la magie tient une place importante ont plus de chance de produire des ensorceleurs.[2]
Références[]
- ↑ 1,0 1,1 1,2 et 1,3 DD3 - Royaumes Oubliés - Univers p.23
- ↑ 2,0 2,1 et 2,2 DD5 - Guide des aventuriers de la Côte des Épées p.127
- ↑ 3,0 3,1 et 3,2 DD5 - Guide des aventuriers de la Côte des Épées p.128