Wiki Le Monde des Royaumes Oubliés
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Les halfelins pieds-légers sont les plus courants des halfelins[1] et ceux qui voyagent le plus. Quasiment toutes les villes humaines d'importance en comptent au moins quelques-uns. Quand un habitant de Faerûn pense à un halfelin, ils pensent aux pieds-légers.[2]

Personnalité[]

Les pieds-légers sont généralement joviaux et quasi insouciants,[3] éminemment sociables et faisant preuve d'autant de curiosité pour les gens que pour les nouveaux horizons. Cette facilité de se lier d'amitié (et celle avec laquelle ils font leurs adieux) donne toutefois l'impression qu'ils manquent de sincérité. Ils passent alors pour des êtres instables, facilement distraits, peu fiables et inconstants. Mais cela dit, si brèves soient leurs relations, elles sont sincères. Les pieds-légers n'aspirent tout simplement pas à une vie posée.[4]

Malgré tout, il est difficile de vraiment définir un pied-léger "moyen", à l'instar des humains au caractère changeant radicalement d'un individu à l'autre. Ils peuvent aussi bien refléter les points de vue et croyances de leur région de résidence, s'en détacher au point de se distinguer, ou présenter une mosaïque de cultures s'ils sont voyageurs. Toutefois, leur point commun (reconnu par la majorité des autres races) est le fait qu'ils sont les halfelins les plus susceptibles de partir à l'aventure. Il n'est pas rare qu'un individu décide de partir du jour au lendemain vers d'autres horizons, seul ou en famille, et ce même après avoir passé des décennies au même endroit. Ce penchant pour le vagabondage leur viendrait peut-être d'une longue tradition d'errance après les événements des Guerres des Hin Sagespectres.[2]

Les pieds-légers sont parfaitement à l'aise lorsqu'ils côtoient des individus d'autres races et cultures. Ils présentent également davantage de chances de vénérer des divinités d'autres panthéons que le leur.[1]

Physique[]

Les halfelins pieds-légers ressemblent beaucoup aux vaillants, au point que seule leur attitude les distingue.[5] Ils peuvent avoir les mêmes variétés de couleurs de peau et d'yeux que les humains (mais ont souvent les yeux noisettes ou marron et les cheveux châtains). Leur visage est essentiellement glabre, à l'exception de courts favoris que les femmes et les hommes se laissent pousser.[4]

Société[]

Roublard halfelin pied-léger

Un roublard pied-léger.

La société des pieds-légers se répartit en trois catégories : ceux qui voyagent sans-cesse, ceux qui vivent parmi les humains et ceux qui vivent entre eux.[2]

Les pieds-légers voyagent généralement en petites troupes et utilisent le moyen de transport le plus adapté (bien qu'ils marchent volontiers).[5] Ces troupes sont composées d'individus aux liens lâches, dont les membres changent souvent. Ils excellent généralement dans toutes les tâches liées aux voyages, un savoir qui s’acquière par la pratique ou se transmet entre pieds-légers rencontrés.[4] Certains halfelins pieds-légers sont des commerçants, artisans et bateleurs errants.[1]

De nombreux pieds-légers se regroupent en clans, composés de plusieurs familles. Certains s'installent dans une ville humaine pendant une courte période, afin d'y pratiquer le commerce. Puis ils ramassent leurs affaires et partent pour une autre contrée.[1] D'autres familles peuvent au contraire passer leur existence au même endroit, en étant parfois intégrées à la société humaine.[2]

Certains pieds-légers mènent une existence plus renfermée, que ce soit en Luiren, le foyer ancestral de la race halfeline,[1] ou dans une bourgade presque entièrement peuplée de halfelins.[2] Mais même ceux-ci n'ont jamais pu se défaire totalement de leur nature nomade, au point de provoquer en Luiren une tradition de déménagement qui s'est étendue aux halfelins valliants.[3]

Animaux familiers et domestiques[]

Les pieds-légers domestiquent certains des plus gros chiens de tout Faerûn, souvent pour compenser leur petite taille et servir d'escorte lors de leurs voyages.[2]

Magie et objets magiques[]

Les pieds-légers sont assez généralistes en matière de magie, privilégiant les effets rendant leurs foyers et leurs voyages plus agréables. Au combat, ils ont tendance à privilégier les sortilèges contrebalançant la supériorité physique de leurs adversaires et améliorant leurs déplacements.

Les pieds-légers sont souvent fascinés par tous les objets pouvant faciliter leurs voyages (pas nécessairement pour la vitesse, leurs intérêts allant plutôt vers ceux capables de rendre un trajet plus agréable ou sûr). Les armes magiques fréquemment trouvées entre les mains des pieds-légers sont les cornelames.[2]

Langage et écriture[]

Les pieds-légers parlent le halfelin, le commun et leur langue régionale. Les itinérants peuvent maîtriser de nombreuses langues, acquises lors de leurs voyages.[2]

Religion[]

Les croyances religieuses des pieds-légers sont aussi variées que leurs opinions et coutumes, et de tous les halfelins se sont ceux qui sont le plus susceptibles de vénérer des divinités extérieures au panthéon halfelin. En plus de leur divinité tutélaire, bon nombre de pieds-légers (spécialement les itinérants) vénèrent également une divinité du foyer. [2]

Brandobaris est très aimé des pieds-légers, pour sa vision pragmatique et bon enfant du monde, et spécialement par ceux comptant sur leur chance pour se tirer d'un mauvais pas.[2]

Le culte de Cyrrollalie est très populaire parmi ceux qui sont sensibles à son message parlant de l'ascension de la race halfeline à une position d'influence et de respect dans Faerûn. Ses suivants espèrent trouver un nouveau pays pour les pieds-légers.[2]

L'adoration de Yondalla est également répandue, aussi bien chez les vagabonds que chez les plus sédentaires.[2]

Territoires[]

Luiren accueille quelques familles d'halfelins pieds-légers. On en trouvera également dans de nombreuses régions humaines.[1]

Histoire[]

La majorité des pieds-légers sont les descendants de la tribu originelle qui peuplait la Luiren. Suite aux Guerres des Hin Sagespectres, la plupart d'entre eux se dispersèrent dans l'ensemble des contrées du Nord et les contrées civilisées de Faerûn. Certains demeurèrent toutefois sur leurs terres d'origine.[2]

Références[]

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