Les Halruéens forment un peuple qui met un point d'honneur à célébrer les plus doués des pratiques des arts profanes.[1]
Description[]
La plupart des Halruéens ont les cheveux sombres, un trait issu de leurs ancêtres nétherisses et lapals, et ont le teint rose à olivâtre. Leurs yeux vont du noir au brun chocolat en passant par un vert profond. Les hommes mesurent en moyenne entre 1,70 m et 1,75 m contre 1,65 m environ pour les femmes.[2]
Société[]
Noms et prénoms[]
Article principal: Noms et prénoms halruaans
Langage et alphabétisation[]
Les Halruéens parlent presque tous l'halruaan. Beaucoup de magiciens maîtrisent au moins une demi-douzaine de langues, la plupart anciennes et/ou mortes, facilitant leurs recherches magiques et les transactions avec les pays voisins. L'alphabétisation est développée dans la société halruéenne ; outre un bon système scolaire, des séries de tests permettent de découvrir le potentiel magique des enfants.[3]
Religion[]
A l'aube de l'histoire halruéenne, les gens suivaient un vaste panthéon issu de leurs précédentes cultures ; les divinités de la jungle et des yuan-tis pour les Lapals, et leurs propres dieux pour les Nétherisses.[3] Les divinités privilégiées par les Halruéens sont Mystra et Azouth.[1] Mystra facilite l'existence quotidienne des magiciens et les prières demandant la protection de la Toile sont des rituels journaliers. Le culte d'Azouth, méprisé au début de la société halruéenne, se développa fortement.[3]
Savras et Velsharoon ont quelques disciples, soumis à l'Église de Azouth. En effet, cette dernière absorba l'Église de Savras et réglemente les cultes des deux divinités mineures inféodées à Azouth.[3] Les autres fois sont découragées, voire supprimées.[1] Il existe des rumeurs concernant un culte secret d'adorateurs de Shar et de la Toile d'Ombre.[3]
Le Pouvoir n'est pas aussi bien vu que l'Art parmi les Halruéens.[3]
Relations[]
Les Halruéens traitent leur prochain avec révérence, mais se méfient des étrangers qu'ils soupçonnent de vouloir s'approprier leurs secrets magiques.[1] Les relations commerciales sont toutefois nécessaires, et les Halruéens s'entendent bien avec les commerçants durparis.[3]
Territoires[]
Les Halruéens peuplent l'Halruaa.[4]
Histoire[]
Les Harluéens sont les descendants de deux groupes culturels. Leur ethnie d'origine vient des Lapals (les ancêtres des Tashaliens), qui ont fui leurs maîtres yuan-tis des jungles de la Mer de Lapal. Il y a plus de 3000 ans, les Lapals colonisèrent une vallée abritée du sud de Faerûn, où ils vécurent isolés et modestement pendant près de 1000 ans.[1]
A la chute de l'empire du Nétheril, des magiciens et leurs serviteurs fuirent les phaerimms vers le sud, menés par l'archimage Raumark. Ils utilisèrent des navires volants, et finirent par découvrir la vallée isolée des Lapals. Les Nétherisses apportèrent leurs connaissances magiques aux Lapals, qui leur offrirent en retour les connaissances pour exploiter les ressources naturelles locales. En l'espace de trois générations, les deux groupes formèrent une culture unique, celle des Halruéens.[1]
Les Halruéens se préparèrent à une éventuelle attaque des phaerimms ou d'une nation voisine jalouse de leurs connaissances arcaniques. A la fin du IIe siècle CV, une faction d'adorateurs de Leira quitta les magiciens d'Halruaa et s'installa sur l'île de Nimbral. Bien que d'origine halruéenne, ils y développèrent une culture distincte.[1]
Références[]
- ↑ 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 1,5 et 1,6 DD3 - Le Sud Étincelant p.10
- ↑ DD3 - Le Sud Étincelant p.128
- ↑ 3,0 3,1 3,2 3,3 3,4 3,5 et 3,6 DD3 - Le Sud Étincelant p.11
- ↑ DD5 - Guide des aventuriers de la Côte des Épées p.109