Les humains font partie de l'une des cinq races créatrices, même s'il s'agit de la plus jeune et primitive. Tous ses représentants ne sont pas originaires d'Abeir-Toril.[1] Ils sont divisés en d'innombrables nations, états, sectes, religions, royaumes bandits et tribus, souvent opposés les uns aux autres, contrairement à l'ensemble des races inhumaines dont les membres s'entendent généralement bien entre eux. Les plus grands héros et scélérats humains surpassent les dieux eux-même, devenant parfois des divinités de leur propre chef. [2]
Les humains se disputent pour n'importe quoi, combattent pour la plupart de leurs sujets de discorde et chérissent quelques divinités qui encouragent ce type de comportement.[2] Ils sont animés des meilleures et des pires intentions. Mais dans l'ensemble, les humains sont plus larges d'esprit que les représentants des autres races.[3] La diversité est une des grandes facettes de l'humanité. Elle a permis aux civilisations humaines de croître bien plus rapidement que les autres. Cette même diversité est à l'origine de biens des conflits internes, opposants différentes cultures ou philosophies. Sans ces luttes intestines, les humains serraient une puissance bien plus importante qu'actuellement.[4]
L'humanité est également réputée pour sa grande capacité d'adaptation. Que ce soit des régions luxuriantes au déserts brûlants, des régions glaciales aux côtes fertiles, les humains trouvent toujours le moyen de survivre, de prospérer et ce ou qu'ils soient. Il n'est pas rare qu'ils battissent leur propres villes sur les vestiges d'anciennes cités elfiques ou naines.[4]
Pour beaucoup d'humains, le pire ennemi est le temps, qui limite ce qu'ils peuvent faire de leur existence. Mais pour d'autre, l'ennemi est intérieur, car beaucoup cherchent à réconcilier actes passés et desseins futurs, ce qui les pousse vers un comportement chaotique et ambivalent. Ainsi, même le mieux intentionné peut revenir sur une décision ou hésiter entre ce qui est juste pour autrui et ce qui vaut mieux pour lui.[3]
Les elfes et les nains éprouvent généralement du respect pour les humains qui le méritent, sans pour autant respecter l'ensemble de cette race.[2]
Les elfes ont du mal à oublier que les premiers empires humains de Nétheril, Raumathar, Narfell et autres furent bâtis sur les secrets magiques empruntés ou volés aux elfes. Et le fait que ces empires soient constamment corrompus par une magie maléfique ne fait rien pour rassurer les elfes.[2]
Les nains, surtout les nains d'écu du nord de Faerûn, respectent les humains pour les redoutables guerriers qu'ils sont, mais craignent qu'ils n'empiètent sur leur propres sphère d'influence.[2]
Territoires[]
Les humains sont établis de partout à Faerûn[2] et l'on peut même considérer plus largement qu'ils se trouvent sur tout Toril et ce sous les traits d'une myriade de cultures et d'ethnies différentes. Ils sont indéniablement la race la plus répandue de la côte des Épées et du Nord. Les humains couvrent un large choix de modes de vie, des citoyens cosmopolites des grandes villes jusqu'au communautés nomades de barbares le long de la Frontière sauvage.[4]
Les tout premiers humains appartenaient aux races créatrices, natives d'Abeir-Toril.[6] Leur histoire est fragmentée. Ils se regroupèrent tôt en tribus et développèrent à travers l'ensemble de Merrouroboros des cultures locales totalement indépendantes. Ils évoluèrent à l'ombre de races avancées, notamment les nains et les elfes, et la domination de ces dernières empêcha les différentes sociétés humaines de communiquer entre elles.[1]
Des siècles de colonisation et de conquêtes ont brouillé les frontières entre les nations humaines. Dans certaines régions de Faerûn, des cultures fusionnèrent, donnèrent naissances à des groupes ethniques distincts, qui engendrèrent des identités culturelles et linguistiques distinctes.[1]
