Wiki Le Monde des Royaumes Oubliés
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Les Marches d'argent, aussi appelées Luruar,[1] forment un large territoire dans les terres septentrionales de Faerûn, au climat rude et à la nature hostile pour la civilisation.[2] Les villes qui s'y trouvent sont sûres et accueillantes mais cernées de contrées sauvages aux nombreuses ruines et repaires monstrueux.[3]

Géographie[]

Les Marches d'argent sont coincées entre le désert de l'Anauroch à l'est, les Montagnes Ruathym et l'Épine dorsale du monde au nord, la Rivière Surbrin et les Landes éternelles de la Frontière sauvage à l'ouest, la Haute-Forêt et le Val Delimbiyr au sud.

Trois régions principales composent les Marches d'argent. La première est la Vallée de la Rauvin, qui s'étend de l'endroit où elle rejoint la Rivière Surbrin jusqu'aux Montagnes Nétheres. La deuxième est le Vieux Delzoun, la région au nord des Montagnes Nétheres, au sud du Bois froid et des Montagnes de Glace. La troisième sont les Luneterres, situées au nord de Lunargent, entre la Surbrin et le Bois Froid.[4]

Cours d'eau[]

Forêts[]

Collines et montagnes[]

Régions[]

Vallées[]

Sites importants[]

Villes (anciennement Confédération des Marches d'Argent)[]

Hameaux et villages[]

Lieux d'intérêt[]

Vie et société[]

Vision de Morteneige-p141-Richard Sardinha

Morteneige.

La population des Marches se divise entre ceux qui vivent dans la sécurité relative des villes et ceux à l'extérieur, au point qu'on dirait deux pays voisins invisibles l'un à l'autre. Les premiers, à l'abri des murs, entretiennent une industrie, une éducation et un commerce en développement, transformant les produits bruts des Marches d'argent pour en tirer de l'or. Cela contraste avec la seconde population de colons, qui cherchent à subvenir à leurs propres besoins, fiers des efforts déployés pour dompter la terre et vivre la vie qu'ils ont choisi, sans roi, seigneur ou taxe. Citadins et habitants des grands espaces ne s'ignorent toutefois pas totalement, commerçant au besoin.[5]

Les Marches d'argent font partie des lieux les plus avancés de Faerûn au plan social, ses citoyens étant convaincus que tout le monde devrait pouvoir jouir d'une certaine égalité, sans oppression.[6]

Habitants[]

Le peuple des Marches d'argent est confiant, plein d'espoir et heureux car les terres qui les entourent sont généreuses, pleines de promesses de croissance et de prospérité pour les générations à venir. Chacun est libre, chacun a le droit de posséder des terres, et aucune loi n'accorde plus de privilèges aux uns qu'aux autres.[7] La menace constante des orques et des monstres sauvages entretient la coopération et l'optimisme pragmatique des habitants des Marches.[5]

Les humains agissent avec attention et respect, espérant moissonner les richesses des forêts et des montagnes sans les détruire par leur contact. Les elfes et les nains leur apprennent comment vivre avec la nature au lieu de la plier aux caprices de l'homme.[7] Les Marches accueillent également un petit nombre de halfelins. Bien que considérés avec un peu de scepticisme, les villes abritent quelques [8] drakéides, tieffelins, demi-orques et genasi.[9]

Ordre public[]

La plupart des petites et moyennes communautés emploient une milice de volontaires. Les plus grandes possèdent des guets professionnels, voir des armées permanentes. La Confédération des Marches d'argent n'a pas réussi à instaurer de tribunal collectif, malgré les tentatives passées d'Alustriel.[6]

Économie[]

Les grandes richesses naturelles des Marches d'argent offrent de nombreuses opportunités commerciales. Everlund et Lunargent sont des points de passage obligatoire, mais les bastions nains insistent parfois pour faire venir directement les marchands pour certains produits.[5] Les marchands forment un groupe puissant qui n'hésite pas à faire pression sur les dirigeants des Marches.[10]

Agriculture et bétail[]

Les Marches exportent peu de nourriture, mais il s'agit d'un commerce intérieur lucratif. Les citadelles naines sont les principales clientes pour ces biens. Bien que le sol des Marches soit souvent caillouteux et limité aux plaines, il reste fertile et la plupart des petites colonies sont autosuffisantes en alimentation.[10] Les pâturages sont en nombre réduit, aussi la plupart des troupeaux de bétail sont relativement petits, partagés entre plusieurs propriétaires. Cela limite le commerce du cuir et du textile dans les Marches.[11]

Bois[]

Les Marches d'argent disposent de grandes ressources forestières, quoique les sites facilement exploitables soient presque épuisés. La coupe du bois est rarement menée à grande échelle, réservée à de petits groupes de bûcherons.[11]

Commerce et voyage[]

Les grands espaces séparant les communautés des Marches d'argent et la menace constante des monstres ont entraîné le développement de caravanes, pratiquement les seules à emprunter les rares routes de la région.[11]

Fourrures[]

Les Marches d'argent produisent des fourrures acheminées de la Côte des épées au reste de Faerûn. Eauprofonde, Padhiver et Luskan sont des clients commerciaux importants.[11]

Monnaie[]

Seules les monnaies les plus communes sont acceptés dans les petites et moyennes communautés des Marches d'argent. Le troc y est une pratique courante. Everlund, Lunargent, Sundabar et les forteresses naines acceptent les monnaies rares (les pièces de Delzoun et d'Ascalhorn notamment).[11]

Ressources minérales[]

Les prospecteurs indépendants sont rares dans les Marches d'argent, les citadelles naines assurant la majeure partie de l'exploitation.[11] L'or, l'argent, le fer et le cuivre sont les matières premières les plus courantes.[6]

Défenses et art militaire[]

Le peuple des Marches d'argent est habitué à la guerre, même s'il ne la cherche pas particulièrement. La majorité des habitants a appris à compter sur les remparts des cités et des communautés pour se défendre, faisant de leur entretien une priorité.[12] La majeure partie des cités des Marches gardent le gros de leurs troupes à proximité ; elles ne peuvent se permettre d'éparpiller leurs forces, souvent réduites, dans de petites garnisons éloignées. Pour compenser, les villes majeures d'Everlund, Lunargent, Sundabar et les citadelles naines ont pris l'habitude d'envoyer des troupes en exploration, généralement dans un rayon de deux à trois jours de patrouille.[13]

L'Alliance du Nord et la Confédération des Marches d'argent[]

Aux alentours de 1372 CV. les cités des Marches d'Argent avaient en commun une demi-douzaine d'armées permanentes et une poignée d'unités spécialisées, ayant pour seul but la défense des communautés. A la même période, Alustriel tenta d'instaurer auprès des signataires de la Confédération des Marches d'argent un fond monétaire commun, destiné à l'entretien de la défense commune et à la reconstruction des cités tombées.[14]

Histoire[]

Les Marches d'argent s'étendent sur un territoire qui appartenait autrefois au royaume elfique d'Eaerlann basé dans la Haute-Forêt, au royaume nain de Delzoun qui se trouvait sous Ascore, et à l'empire humain de Nétheril.

Alustriel-p55-Arnie Swekel

Haute Dame Alustriel Maindargent.

Magepeste[]

Suite à la Magepeste, Alustriel fut laissée pour morte. Methrammar, son fils, reprit ses fonctions à la tête d'une Confédération des Marches d'argent plus modeste. Les bastions nains d'Adbar, Castelmithral et Felbarr avaient en effet quitté la Confédération des Marches d'argent, ne souhaitant pas s'affaiblir en défendant des communautés plus réduites de Luruar. [17]

Aux alentours de 1479 CV, des discussions quant à la succession du Haut Maréchal Methrammar étaient menées. Son épouse Gaerradh était pressentie à son poste, mais une partie de la population des Marches d'argent craignait le risque de faire de cette suzeraineté une véritable dynastie.[17]

Seconde Fracture[]

Références[]

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