Mulmastre est un important foyer commercial de la Mer de Lune et un nid d'intrigues. La ville entière sent le poisson pourri mélangé aux effluves de métal en fusion.[1]
Géographie[]
Mulmastre est bâtie sur les contreforts au sud-est de la Mer de Lune,[2]dans les rocailles nord des Contreforts de la terre,[1] à l'ouest du Château des dents de fer, à l'ouest du Bois d'Elm et du Fleuve Lis, au nord de la Forêt de Cormanthor.
Habitants[]
La population de Mulmastre déteste le Zhentarim.[2]
Infrastructures[]
- Maison du Noir Seigneur. Un temple de Baine (initialement dédié à Xvim) ouvert en 1372 CV, dont la construction voulue par Fzoul Chembryl fut autorisée par Rassendyll Uoumdauphin dans le cadre de son marché avec le Zhentarim.
- Tour de la lame. Située sur le plus haut éperon rocheux de le ville, c'est le lieu où vit la famille régnante de Mulmastre, dont la Haute Lame de Mulmastre.[2]
- Une boutique de magie gérée par la Guilde du commerce extérieur du Thay.[3]
Gouvernement[]
XVe siècle CV[]
La cité est officiellement gouvernée par le Conseil des Lames, regroupant des négociants et des nobles. La Maison du Noir Seigneur compte plusieurs membres au conseil, suffisamment pour lui procurer un atout lors des scrutins. Mais ils sont entravés par d'autres membres à la foi différente (ou n'écoutant que leur propre soif de pouvoir).[1]
Défense[]
Le sud de la ville est garni d'un imposant château[2] qui garde la route menant au Vaste, vers le sud.
XIVe siècle CV[]
En 1372 CV, l'armée de la cité se composait de six milles soldats et de quinze vieux navires de cabotage. Parmi les soldats, on retrouvait les Manteaux de Mulmastre (dirigés par Thurndan Grandbâton).[2]
Loi[]
Seuls les membres des Manteaux de Mulmastre ont le droit de pratiquer la magie à Mulmastre. Les autres sont passibles de torture, de mutilation ou de mort. Cette loi ne s'applique évidemment pas aux missions diplomatiques et aux délégations royales.[2]
Criminalité[]
Aux alentours de 1479 CV, la criminalité est très importante en ville. Les voleurs, receleurs et assassins sont nombreux. Les organisations criminelles importantes sont bien représentées au Conseil des Lames, directement grâce à des membres ou par des pots de vin.[1]
Économie[]
La cité finance des villages fortifiés de mineurs dans les contreforts occidentaux des Montagnes des galènes.[4] Elle compte sur la pêche et les profits de ses fonderies pour nourrir sa population.[1]
Religion[]
Aux alentours de 1479 CV, la ville est le cœur du culte de Baine sur Faerûn.[5]
Rumeurs et intrigues[]
Aux alentours de 1372 CV, un portail à double sens reliait un coin sombre de l'entrepôt principal de l'entreprise de l'Hippogriffe Écarlate au Théâtre de Chantelueur d'Eauprofonde.[6]
Histoire[]
- 1368 CV. Mulmastre profite de la quasi-destruction de Château-Zhentil lors de la Guerre de la deuxième mort de Baine pour envoyer sa flotte établir un blocus sur le port de Château-Zhentil. Mais ce blocus est une manœuvre orchestrée par Rassendyll Uoumdauphin et Fzoul Chembryl. Les navires zhents affrontent et vainquent la flotte mulmastroise pourtant bien supérieure à eux. Les navires mulmastrois deviennent des navires pirates qui écument la Mer de Lune, Fzoul Chembryl met fin à la menace que représente Mulmastre, et Rassendyll utilise cette défaite criante pour justifier l'élimination des Lames de Mulmastres et prendre le commandement total sur la ville.
- 1372 CV. La ville possède une enclave thayenne dans le quartier marchand.[2]
XVe siècle CV[]
Aux alentours de 1489 CV, avec la chute de Myth Drannor et du Nétheril resurgi, la région de la Mer de Lune était en proie aux remous. Mulmastre en profita pour développer à nouveau le culte de Baine.[7]
Références[]
- ↑ 1,0 1,1 1,2 1,3 et 1,4 DD4 - Encyclopédie des Royaumes Oubliés p.146
- ↑ 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5 et 2,6 DD3 - Royaumes Oubliés - Univers p.141
- ↑ DD4 - Encyclopédie des Royaumes Oubliés p.181
- ↑ DD3 - Royaumes Oubliés - Univers p.191
- ↑ DD4 - Encyclopédie des Royaumes Oubliés p.145
- ↑ DD3 - Cité des splendeurs : Eauprofonde p.16
- ↑ DD5 - Guide des aventuriers de la Côte des épées p.12