Myth Drannor, autrefois appelée Cormanthor, fut longtemps le lieu le plus riche et le plus dangereux de Faerûn. Ancienne cité elfique et humaine cosmopolite des plus riches, et ancien endroit le plus magique au monde, elle demeura longtemps une ruine, visitée par de très nombreux aventuriers et monstres en tous genres.[1] Myth Drannor connut une brève renaissance,[2] jusqu'à la chute de Pénombre en 1487 CV qui provoqua la destruction cataclysmique des deux nations.[3]
Géographie[]
Les ruines de Myth Drannor sont situées dans la partie nord de la Forêt de Cormanthor, au nord du Val des voix perdues, à l'ouest de la Cour elfique, à l'est de Valombre. La Route de Moander se termine à proximité.
Lieux d'intérêts[]
Myth Drannor est en fait la réunion d'une dizaine de sites au même endroit.[1] Partiellement restaurée entre le XIVe et le XVe siècle CV, la ville comptait alors de magnifiques clairières et de vastes prairies. Certaines structures majestueuses de la ville se mêlaient directement à la végétation de la forêt de Cormanthor.[2]
Dlabraddath[]
Autrefois appelé le Quartier du Peuple ou le Quartier de l'Alliance, le secteur municipal de Dlabraddath fut construit juste avant la première chute de Myth Drannor. Lors de la renaissance de la ville, le quartier retrouva son aspect d'antan et demeurait le seul endroit où les visiteurs étaient les bienvenus (quoique étroitement surveillés, par crainte d'espions shadovars).[4]
Kerradunath[]
Kerradunath, plus connu comme le Bassin de Glrryrl (le lac magique alimentant Myth Drannor en eau potable et en poisson), était le quartier résidentiel principal de la noblesse de l'antique Myth Drannor. Lors de la renaissance de la ville, d'antiques lignées éladrines se réapproprièrent leurs domaines ancestraux. Certains profonds caveaux sous des manoirs étaient encore hantés par d'antiques maux.[4]
Sheshyrinnam[]
Sheshyrinnam était jadis connu des étrangers comme le Quartier des Temples. Le secteur abrite des structures religieuses abandonnées à la forêt et un vaste temple dédié à Corellon Larethian. De nombreux portails, désormais scellés, furent créés par les fey'ris lorsqu'ils occupèrent les lieux vers la fin du XIVe siècle CV.[4]
Histoire[]
- 241 CV. Elminster Aumar arrive à la cité de Cormanthor pour y servir Mystra.[5]
- 261 CV. Le roi elfe Eltargrim autorise les humains puis toutes les races à venir s'installer à Cormanthor. La cité se voit dotée d'un mythal et prend le nouveau nom de Myth Drannor.[5] Elle devient un haut lieu de mixité raciale.[1]
Âge d'or de Myth Drannor[]
- 261 CV à 714 CV. La cité atteint des sommets inégalés dans les arts, l'artisanat et la culture, accueillant humains, halfelins, nains et gnomes. La cité commerce notamment avec le Bief du dragon.
- 273 CV. Trois clans nains en provenance d'Ammarindar et de Citadelle Felbarr immigrent à Myth Drannor.[5]
- 284 CV. Un premier portail est installé à Myth Drannor. Plusieurs centaines d'halfelins du Téthyr l'empruntent et s'installent à Myth Drannor.[5]
- 379 CV. Sept mages fondent à Myth Drannor la première école de magie ouverte à toutes les races.[5]
- 668 CV. Des magiciens de Myth Drannor commencent à être kidnappés magiquement par Halaster Sombrecape.[5]
- 694 CV. Darcassan le devin prononce le premier oracle qui annonce la fin prochaine de Myth Drannor. Cette révélation n'est pas ébruitée auprès du public afin d'éviter toute panique.[5]
- 713 CV. Guerre des larmes. Myth Drannor est assiégée par l'Armée des ténèbres.
- 714 CV. Chute de Myth Drannor face à l'Armée des ténèbres. Démons, diables et dragons affluent vers les ruines. Les survivants de la cité s'enfuient vers les Vaux.
XIVe siècle CV[]
- 1344 CV. La Retraite des elfes provoque le début de l'affaiblissement du mythal de Myth Drannor. Ses effets de type distorsion de l'espace et du temps disparaissent progressivement, mais les lois de la magie restent tout de même perturbées dans son rayon d'action.[1] Peu après, le Culte du Naga Ténébreux débarque en force pour piller les ruines.[6]
Aux alentours de 1372 CV, les ruines de la cité regorgeaient d'or, d'objets magiques et de précieux vestiges, aux côtés de leurs gardiens magiques et de créatures errantes.[1]
- 1374 CV. Fin de la Croisade éladrine, menée par Seiveril Miritar. Sa fille, Ilsevele Miritar, commence à reconstruire la cité de Myth Drannor.[7] Avec son assistance, le haut mage Araevin Teshurr scelle les portails de la cité et répare le mythal. Ilsevele reprend le titre longtemps disparu de coronal et rétabli Myth Drannor comme royaume elfique de plein droit.[4]
XVe siècle CV[]
Aux alentours de 1479 CV, après un siècle de restauration, Myth Drannor avait retrouvé une partie de sa puissance d'antan. Dans son entreprise, Ilsevele Miritar était parvenue à renvoyer les drows des maisons Anzkovyn et Jaelre en Outreterre et contrecarrer les plans du Zhentarim et de la Sembie concernant la forêt et les Vaux voisins. La ville accueillit une population d'éladrins et de quelques milliers d'elfes, protégés par un mythal restauré empêchant toute intrusion planaire.[2]
La nation s'imposa la responsabilité de surveiller le Nétheril. Allié aux Vaux et au Cormyr, aidé par Lunargent et Evereska, Myth Drannor s'efforça d'entraver l'expansion des Shadovars.[2]
- 1486 CV. Myth Drannor vient en aide aux Valiens, qui parviennent à repousser la Sembie. Le Cormyr chasse les dernières forces du Nétheril hors de ses frontières.[8]
- 1487 CV. N'étant plus engagé au Cormyr, le Néthéril attaque Myth Drannor en déplaçant Pénombre juste au dessus La cité s'écrase sur Myth Drannor, provoquant la destruction cataclysmique des deux nations.[3]
Références[]
- ↑ 1,0 1,1 1,2 1,3 et 1,4 DD3 - Royaumes Oubliés - Univers p.199
- ↑ 2,0 2,1 2,2 et 2,3 DD4 - Encyclopédie des Royaumes Oubliés p.156
- ↑ 3,0 et 3,1 DD5 - Guide des aventuriers de la Côte des Épées p.18
- ↑ 4,0 4,1 4,2 et 4,3 DD4 - Guide des Joueurs des Royaumes Oubliés p.112
- ↑ 5,0 5,1 5,2 5,3 5,4 5,5 et 5,6 DD3 - Royaumes Oubliés - Univers p.269
- ↑ DD3 - Les Royaumes Serpents p.113
- ↑ DD4 - Encyclopédie des Royaumes Oubliés p.156
- ↑ DD5 - Guide des aventuriers de la Côte des Épées p.17