Wiki Le Monde des Royaumes Oubliés
Advertisement

Padhiver est une cité raffinée sans être arrogante, affairée sans être cupide, et belle sans être originale. Elle était réputée pour la qualité de ses artisans et célèbre pour ses jardins chauffés par le Fleuve Padhiver.[1] La cité a traversé une longue période de déprédations et de destruction, mais elle a entamé sa reconstruction.[2]

Géographie[]

Padhiver se situe au niveau de l'embouchure du Fleuve Padhiver dans la Mer des Épées septentrionale. Elle se dresse à l'ouest du Bois du Padhiver, et est traversée par la Grand-route.

Toponyme[]

Padhiver est la traduction chondathan d'Eiggerstor (l'ancien nom en illuskan).[3] La ville tire son nom du talent de ses jardiniers, qui ont trouvé toute sorte de moyens pour que les fleurs n'y meurent pas durant les mois de neige.[4]

Habitants[]

Padhiver accueille la plus grande population de tieffelins du Nord. Beaucoup appartiennent à l'Ashmadaï, un violent culte dévoué à Asmodée qui sévit en ville. Les autres citoyens ont donc tendance à se méfier des tieffelins, ne sachant pas s'ils appartiennent à cette secte ou s'ils sont là pour aider la cité.[5]

Société[]

Nouvelle Padhiver[]

La reconstruction de la cité entraîne des demandes d'anoblissement (et des privilèges liés) et l'émergence d'intérêts commerciaux variés.[2] Le Seigneur Protecteur Dagult Longuebraise cherche également à attirer des riches nobles d'Eauprofonde afin qu'ils investissent à Padhiver et restaurent certaines propriétés en ruine, mais son statut d'ancien Seigneur Manifeste exilé entrave ses efforts.[6]

Bien que la majorité de la population soit disposée à participer aux efforts de reconstruction, certains individus ont recours au vol pour vivre.[7]

Infrastructures[]

Carte de padhiver DD5

Carte de Padhiver en 1492 CV.

Aux alentours de 1489 CV, une vaste étendue de la cité demeure vide et dépeuplée. Les gens sont encouragés à s'installer où ils veulent pour construire leur foyer, les matériaux de construction ne manquant pas dans les ruines. De nombreux pavillons de marchands le long du fleuve sont revendiqués et rénovés par de nouveaux arrivants.[6]

Ponts[]

Les trois ponts de Padhiver sont le Dauphin, la Wiverne ailée, et le Dragon dormant. Ce sont des merveilles architecturales façonnées avec la complexité de la forme de la créature qu'elles figurent.[1]

Gouvernement[]

  • Enclave du Protecteur. Située dans l'Antichambre de la Justice (temple de Tyr), il sert dès 1489 CV de siège du gouvernement à Dagult Longuebraise.[2]
  • Château Never. Réduit en ruines suite à l'éruption du Mont Chaudenow, Dagult Longuebraise songe aux alentours de 1489 CV à le revendiquer et le restaurer afin de symboliser le renouveau de la cité.[2]

Édifices religieux[]

La cité abrite une multitude de petits sanctuaires consacrés à de nombreuses divinités.[2]

  • Antichambre de la Justice. Temple de Tyr (contrôlé par Olef Uskar en 1367 CV).[4]
  • Manoir de l'Inspiration[4] (Maison du Savoir)[2] Temple d'Oghma (tenu par Sandrew le Sage en 1367 CV).[4] Aux alentours de 1489 CV, les fidèles d'Oghma regagnèrent la cité pour rendre sa gloire passée aux lieux.[2]

Économie[]

Padhiver possédait des maîtres artisans dans la confection de lampes de verre multicolore, dans l'horlogerie et dans la joaillerie fine.[1] Leurs clepsydres (qui n'avaient une marge d'erreur que de 5 minutes par an) et leurs lampes multicolores en verre soufflé se vendaient aux quatre coins de Faerûn.[4] Padhiver possédait également des jardins chauffés par le Fleuve Padhiver qui produisaient des fruits en été.[1]

Nouvelle Padhiver[]

Aux alentours de 1489 CV, l'établissement de guildes débutait à peine, un processus qui prendrait des décennies avant que des groupes ne s'imposent sur leurs rivaux.[2] Le commerce est en développement rapide et la nouvelle de la renaissance de la cité attire de nombreux navires et caravanes commerciales, des investissements du sud et des denrées du nord. Les autorités encouragent l'installation d'artisans, afin de refaire de Padhiver la Cité des mains expertes (un de ses anciens surnoms). L'absence de guildes permet aux citoyens de se lancer dans de nombreuses activités commerciales[6] et de nombreux ateliers et boutiques ouvrent, recrutant des ouvriers et des apprentis même dépourvus de formations ou de talents.[7]

La cité connaît parfois des difficultés d’approvisionnement en nourriture, offrant des opportunités d'enrichissement rapide pour les marchands de ces denrées.[7]

Défenses[]

Nouvelle Padhiver[]

Longtemps défendus par des mercenaires de Mintarn, les citoyens de Padhiver ont commencé à réclamer la présence de gardes professionnels locaux. Faute de mieux, ils ont commencé à s'organiser en milices de quartier, une situation surveillée de près par Dagult Longuebraise qui souhaite éviter tout conflit entre les groupes armés. Le Seigneur Protecteur sollicite également l'aide d'aventuriers aguerris pour entraîner les miliciens (il a préféré décliner l'aide d'Eauprofonde et de la Porte de Baldur qui souhaitaient envoyer leurs propres instructeurs).[2] Cette nouvelle troupe est appelée le Bouclier-de-l'Hiver.[8]

Les Fils d'Alagondar, d'anciens rebelles, ont fini par abandonner leur résistance pour s’aligner sur les objectifs de Dagult Longuebraise et restaurer la cité. Ils se proposent souvent pour remplacer les mercenaires de Mintarn.[6]

Politique extérieure[]

Nouvelle Padhiver[]

Padhiver s'est rapprochée de Gauntlgrym, susceptible de lui fournir de l'armement de qualité.[6]

Histoire[]

XVe siècle CV[]

Vers le milieu du siècle, le Mont Chaudenow entra en éruption et détruisit une grande partie de la cité, tuant au passage des milliers de personnes. Un gouffre béant s'ouvrit et scinda la ville en deux. De nombreuses factions extérieures, du Nétheril au Thay, du seigneur Dagult Longuebraise d'Eauprofonde à des agents de Baator, cherchaient à s'emparer de la cité brisée. Mais de nombreux individus luttèrent contre ces dangers et offrirent finalement à Padhiver une certaine paix.[2]

Dagult Longuebraise fut destitué de son poste de Seigneur manifeste d'Eauprofonde. De retour à Padhiver, il décida de consacrer ses efforts à la reconstruction de la cité, revendiquant au passage son droit dessus. Il démontra qu'il était un dirigeant compétent et la population l'accepta comme Seigneur Protecteur. Dagult Longuebraise devint l'architecte de la fermeture du gouffre qui scindait la cité en deux et de la restauration de la Grand-route.[2]

Références[]

Advertisement