Le Plan de Fugue est une vaste et morne étendue plane, grise, vide et insipide qui attire automatiquement les âmes des mortels qui viennent de décéder.[1]
Connexions avec d'autres plans[]
Théorie de l'Arbre Monde[]
À l'instar de Cynosure, le plan de Fugue se situe en dehors de la cosmologie de Toril. En raison d'un pacte conclu entre les diables et Kelemvor, des portails s'ouvrent entre les Neuf Enfers et le plan de Fugue. De leur côté, les seigneurs-démons en créent parfois qui permettent d'entrer dans les Abysses. Dans les deux cas, les fiélons sont à même de ramener dès âmes dans leur plan d'origine via ces portails. Pour le reste, il est impossible d'entrer ou de sortir du Plan de Fugue. Les mortels ne sauraient y pénétrer tant que vit leur corps. Enfin, aucune mare de couleur n'y conduit depuis le plan Astral.[2]
Géographie[]
Sites importants[]
Habitants[]
La grande majorité des habitants du Plan de Fugue sont les âmes des mortels décédés.[1]
De temps à autres (fréquence allant d'une fois par jour à une fois par dizaine en fonction des divinités) des messagers de chaque divinité viennent sur le Plan de Fugue pour rassembler les âmes de leurs croyants et les emmener dans le domaine divin de leur divinité tutélaire.[1]
On rencontre également des diables qui possèdent quelques enclaves cachées sur le Plan de Fugue et qui, avec l'accord de Kelemvor, proposent aux âmes de les rejoindre dans les Neuf Enfers plutôt que de retrouver leur divinité tutélaire.[1]
Suppliants[]
Les Infidèles sont les suppliants du plan de Fugue car ce sont les seuls résidents permanents de l'endroit (à l'exception des Incroyants, qui sont condamnés à se mêler à la substance du plan).[2]
Domaines[]
La seule particularité de ce plan monotone est la Tour de Cristal, le royaume que partagent Jergal et Kelemvor. Elle s'élève au beau milieu de la Cité du jugement, une métropole grise, falote et bondée des morts qui ont été jugés.[2]
Références[]
- ↑ 1,0 1,1 1,2 et 1,3 DD3 - Royaumes Oubliés - Univers p.258
- ↑ 2,0 2,1 et 2,2 DD3 - Manuel des Joueurs de Faerûn p.160