Surkh, la Cité des lézards,[1] est une cité-état de la région du Bief de Vilhon peuplée d'hommes-lézards.[2]
Géographie[]
La ville de Surkh est coincée entre les rivages septentrionaux du Bain profond et les Flancs hasardeux.[1]
Caractéristiques géographiques principales[]
- Bain profond
- Crêtes de Surkh
- Portail des Flancs hasardeux. Un portail à sens unique reliant la ville au Grand Serpent pétrifié des Collines du serpent.[3]
Habitants[]
Les Surkhites sont les habitants hommes-lézards de la cité.[4]
Société[]
La ville est peuplée presque exclusivement d'hommes-lézards, de fait le draconien y est la langue nettement majoritaire.[2] Les distinctions tribales et claniques sont acceptées, mais vers la fin du XIVe siècle CV le roi Griss'tok promulgua de nombreux édits pour lutter contre ce type d'allégeance, forçant les divers groupes à s'unir (ou à se diviser) afin de réduire leur influence.[4]
Compte tenu du climat, les Surkhites travaillent tôt dans la matinée et tard dans la soirée. Ils profitent de la fraîcheur de l'eau lors des heures les plus chaudes. La plupart sont pêcheurs ou cueilleurs sous-marins. Les autres occupent des emplois de soldats ou de gladiateurs.[4]
Gladiature[]
Les combats de gladiateurs sont très appréciés à Surkh. Ils sont sensés régler les différents individuels ou collectifs. Ils se déroulent principalement dans l'Arène des écailles, où des gladiateurs peuvent être engagés pour représenter les différents partis impliqués. L'issue d'un combat doit être acceptée, que les intéressés aient directement participé ou non.[4]
Le vainqueur d'un combat gagne encore plus qu'à Reth mais le perdant est dévoré par la population.[2]
Infrastructures[]
La plupart des habitants vivent dans des maisons de briques de boue cuites. Elles s'élèvent autour de bassins communaux ombragés.[4]
Économie[]
Les hommes-lézards pratiquent la pêche dans le Bain profond et ont parfois quelques ennuis avec le Dragon des Profondeurs, surnom donné au dragon-tortue qui y réside.[2][4]
Gouvernement[]
Surkh est une monarchie. Dans les années 1370 CV, le roi était Griss'tok. Ses sujets avaient une grande loyauté pour lui.[4]
Selon la loi, le plus fort rejeton du roi en place doit gagner son droit de succession en allant se battre directement dans l'arène.[5]
Lois et ordre[]
Tout humanoïde qui commet un crime grave dans la zone contrôlée par la ville de Surkh est mis à mort et servi en repas au roi.[2]
Géopolitique[]
La cité a une politique très isolationniste. Elle garde cependant de bonnes relations avec les cités de Nimpeth et de Lheshayl et avec l'Enclave d'émeraude. Bien qu'elle n'interfère pas dans les affaires de la région, les habitants du bief craignent Surkh du fait de ses lois très dures.[2]
Religion[]
Sous la supervision de l'église de Semuanya, les Surkhites enterrent leurs morts dans les Crêtes de Surkh. En ville, le pillage de crypte est un crime et les coupables sont dévorés vivants.[4]
Folklore local[]
Les hommes-lézards considèrent comme un honneur de finir dévoré par le dragon-tortue du Bain profond. Ils ne sont cependant pas nombreux à s'y résoudre.[2]
Histoire[]
Un simple village anonyme de pêcheurs humains (semblable à Elupar et Ulkan) se dressait jadis sur le site de Surkh. Il fut fondé en 167 CV par des immigrants originaires de Lachom et de Nimpeth.[5]
En 1159 CV, un dragon-tortue poursuivit un groupe de sarrukhs d'Okoth depuis le plan de l'Aire des dragons via un portail. Ils atterrirent dans un réseau de cavernes inondées sous les Crêtes de Surkh et poursuivirent leur fuite jusqu'au village anonyme près du Bain profond. Le dragon-tortue finit par éliminer les sarrukhs, dévastant au passage la bourgade.[5] Il sera surnommé par la suite le Dragon des Profondeurs.[4]
Les années qui suivirent, un nombre croissant d'hommes-lézards migra jusqu'au site, attirés par les récits selon lesquels des serviteurs de Semuanya auraient affrontés dans les profondeurs du Bain profond un grand "dragon des profondeurs". Les premiers arrivés découvrirent les dépouilles des sarrukhs massacrés et les enterrèrent avec tous les honneurs dans les Crêtes de Surkh. Leurs chefs commencèrent à étudier les parchemins de peau laissés par les sarrukhs et, grâce à eux, finirent par singer les coutumes et les pratiques de leurs anciens créateurs.[5]
En 1299 CV, le grand-père de Griss'tok parvint à unifier les tribus locales d'hommes-lézards et se fit couronner roi. Il fonda le système de combats de gladiateurs permettant de régler les querelles inter-tribales. Son fils fixa par la suite la règle de succession encore en vigueur en 1373 CV.[5]
XIVe siècle CV[]
Aux alentours de 1373 CV, une couvée de dragonnets noirs franchirent le portail souterrain reliant les cavernes de Surkh à l'Aire des dragons, à la recherche d'un artéfact dérobé par des sarrukhs dans le trésor de Tiamat. Le roi Griss'tok recherchait l'aide d'aventuriers pour les éliminer avant qu'ils ne grandissent trop. Il n'osait pas confier cette tâche à des hommes-lézards, car ils risquaient de fonder un culte de Tiamat plutôt que d'éliminer les créatures.[5] A la même période, une cellule du Culte du Dragon tenta d'étendre son influence jusqu'à Surkh, mais elle fut contrée par le Culte secret de Tiamat local.[6]
Références[]
- ↑ 1,0 et 1,1 DD3 - Les Royaumes Serpents p.122
- ↑ 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5 et 2,6 DD3 - Royaumes Oubliés - Univers p.104
- ↑ DD3 - Les Royaumes Serpents p.108
- ↑ 4,0 4,1 4,2 4,3 4,4 4,5 4,6 4,7 et 4,8 DD3 - Les Royaumes Serpents p.123
- ↑ 5,0 5,1 5,2 5,3 5,4 et 5,5 DD3 - Les Royaumes Serpents p.124
- ↑ DD3 - Les Royaumes Serpents p.92