La terrible nation de Thay est dirigée par la liche Szass Tam et par de cruels magiciens qui s'appuient sur l'esclavage pour s'approvisionner en richesses et en produits de luxe dont ils ont besoin pour nourrir leurs recherches en arcanes et leurs rêves de conquête.[1][2]
Géographie[]
Le Thay est situé à l'est de Faerûn, au sud de la Rashéménie, à l'est du Thesk et de l'Aglarond, au nord-est du Bief des Magiciens, au nord de la Mer d'Alambre et de la Mulhorande, au nord-ouest de Murghôm, et à l'ouest des Terres de la Horde. Il est séparé des Désolations sans fin par les Montagnes du levant, à l'est, et par l'Escarpement de Surague. Sa frontière nord est représentée par la Gorge de Gauros, le Lac Mulsantir, puis se perd dans les plaines au pied du Plateau de Thay. A l'ouest, les Montagnes de Croc-dragon et le Marécage d'Umber freine son expansion sur l'Aglarond. Au sud c'est le Bief des Magiciens, la Mer d'Alambre et le Fleuve de l'Aube qui sont ses frontières naturelles.
Le Thay mesure 800 kilomètres du nord au sud et plus de 700 kilomètres d'est en ouest. Il est en grande majorité installé sur le Plateau de Thay, au centre duquel s'élève le Mont Thay et où est creusé le Lac Thaylambar. Le plateau fait environ 560 kilomètres de large.[3]
Climat[]
Thay est un territoire au climat chaud, sec, balayé par les vents et protégé par ses reliefs des précipitations apportées par les vents humides de la Mer des Étoiles déchues.[4] Le pays est étouffé par un voile de fumée et de cendres crachées par les violentes éruptions volcaniques de ses plus hauts pics, bloquant la lumière du soleil.[2] Quelques sorts de manipulation du climat permettent une forme d'agriculture.[5]
Pré Magepeste[]
Au XIVe siècle CV, des sorts maintenaient un climat clément, favorable aux cultures, avec des pluies abondantes la nuit et une chaleur agréable le jour. Cette manipulation du climat bouleversait celui de Thesk.[4]
Routes[]

On pénètre en Thay par cinq routes principales. Au nord, après la Voie dorée, par la Route du Long Portage.[4] Au sud-est, par la Voie orientale. Au sud, par la Haute Route. Au sud-ouest, en longeant la Rivière Lapendrar et en franchissant la Gorge de la rivière du regret. A l'est, par la Voie orientale. Les routes principales du Thay sont bien entretenues par des équipes d'ouvriers. Elles s'élèvent à près d'un mètre au-dessus du sol et sont recouvertes d'une sorte de macadam alchimique. Des bastions de péage parsèment les routes et les points d'entrées du pays.[6]
Suite à la prise de pouvoir de Szass Tam, il est devenu courant de voir le long des routes les traîtres au régime, pourrissant dans des cages suspendues ou empalés sur des hauts piques. Une magie nécromantique les transforme progressivement en serviteurs zélés alors qu'ils se tordent de douleur.[7]
Tharchs[]
Le Thay est divisé en régions administratives, les tharchs, qui sont :
Régions[]
Lacs et cours d'eau[]
- Lac Thaylambar
- Rivière de Gauros
- Rivière Lapendrar
- Rivière Surag
- Rivière Sur
- Rivière Thay
- Rivière Thazarim
- Rivière Umber
Marécages[]
Villes[]
- Amruthar. En ruine
- Bézantur
- Croisée de la Sur
- Eltabbar
- Escalant
- Néthentir
- Nethjet
- Pyarados (cité)
- Surthay (cité)
- Tyraturos (cité)
Habitants[]
Le Thay détient la plus grande population de morts-vivants de tout Faerûn.[2] Parmi les vivants, deux cultures humaines distinctes cohabitent en Thay : les Rashémi et les Mulans.[8] Les Thayens inspirent méfiance et détestation à la plupart des autres peuples de Faerûn, et bon nombre ont soif de liberté ou de plus grands pouvoirs.[1]
La population libre est divisée en plusieurs classes (classées par ordre d'importance), viennent ensuite les esclaves :[1]
- Les Magiciens Rouges sont l'élite de la nation et constituent une partie de la noblesse.[1]
- les fonctionnaires (tharchions, autotarchs, subalternes)[1]
- les prêtres (peu nombreux)[1]
- les marchands (peu nombreux)[1]
- les soldats[1]
- les artisans et ouvriers spécialisés (à peine mieux considérés que les esclaves)[1]
Magiciens rouges[]
Article principal: Magiciens rouges
Ils forment la classe dirigeante en Thay.[9]
Nobles[]
Presque tous les nobles de Thay (et la plupart des Magiciens rouges) sont d'ascendance mulane.[8] Souvent, ces riches individus choisissent la non-vie pour se joindre au régime de Szass Tam.[2] De manière générale, les nobles de Thay se satisfont d'être gouvernés par les Magiciens rouges, mais exercent un contrôle jaloux sur l'accession potentielle d'un roturier au statut de noble. La majorité des terres de Thay appartient aux nobles, qui assurent leur statut et leurs richesses en louant leurs domaines à des exploitants. Les nobles sans terres s'engagent généralement dans l'armée, la bureaucratie ou le clergé, achetant leur rang ou leur titre. Un noble qui s'est acheté un bon poste s'enrichit aussi facilement que celui qui possède un vaste domaine.[9]
Roturiers[]
Les gens du peuple sont presque tous Rashémi.[8] S'ils n'ont pas les mêmes possibilités d'avancement ou de richesse que les descendants de Mulans, ils ne sont pas conquis ou opprimés et se voient avant tout comme des Thayens.[9] Suite à la prise de régence de Szass Tam et l'augmentation du nombre de morts-vivants au Thay (des esclaves dociles ne pouvant se révolter), la vie des citoyens est devenue particulièrement difficile.[2]
La classe moyenne du Thay (hommes libres subalternes des zulkirs et tharchions, commerçants, marchands itinérants) est prudente, exprime peu ses émotions, a une attitude polie et réservée, et prend plaisir à observer ce qui se passe lors des fêtes même si elle n'ose jamais y participer. Les gens de cette classe ont tendance a consommer de grandes quantités de nourriture et d'alcool, mais ont une constitution robuste, ainsi qu'une bonne tolérance au poison et à la mauvaise nourriture et montrent rarement des signes d'ivresse ou de drogue.[1] Dans l'ensemble, leurs conditions de vie sont à peine meilleures que celles des esclaves, bien qu'ils bénéficient des droits de citoyenneté. Jadis, certains parvenaient à s'enrichir au point d'être plus fortunés que les nobles et les Magiciens rouges.[9]
Esclaves[]
Les nombreux esclaves du Thay sont en majorité humains, mais aussi orques, gobelins, gnolls, demi-orques et halfelins. La plupart des esclaves ne le restent que quelques années avant de mourir ou d'être mis à mort.[1] Ils n'ont aucun droit, et sont considérés comme du bétail. Vivants, ils sont relativement coûteux et peu de gens du peuple en possèdent. Le cas échéant, ils en prennent soin.[9] Suite au changement de régime instauré par Szass Tam, les esclaves morts-vivants sont devenus la norme.[2]
Société[]
Malgré la domination et la puissance de Szass Tam, il arrive que des ambitieux causent de l'agitation à petite échelle et que des révoltes sporadiques éclatent contre le régime.[10]
Esclavage[]
Au Thay, les esclaves et les marchés aux esclaves sont partout. Leurs maîtres peuvent leur faire ce que bon leur plait, mais ils ont interdiction de leur couper les cheveux et de choisir leurs vêtements. Les Thayens n'apprécient pas la cruauté gratuite envers les esclaves, en particulier les punitions qui réduisent leur valeur. Les nobles thayens craignent par-dessus tout un soulèvement sanglant général des esclaves[1] (la crainte s'étant toutefois atténuée avec la multiplication des esclaves morts-vivants).[2]
Les arènes de gladiateurs sont nombreuses en Thay et les esclaves y finissent souvent leurs jours.[10]
Magie[]
Les capacités magiques des enfants de Thay sont testées dès leur plus jeune âge. Si l'enfant a du potentiel il est arraché à sa famille pour être envoyé à une école de magie. Sa formation se termine par un apprentissage auprès des Magiciens Rouges, qui ne sont pas tendres avec leurs protégés. Les enfants qui s'orientent vers la classe d'ensorceleur se dirigent vers la sorcellerie, quittent le pays ou disparaissent, car les Magiciens Rouges méprisent les ensorceleurs puisqu'ils ne suivent pas le cursus scolaire magique qu'ils ont minutieusement concocté. Les enfants qui parviennent au bout du cursus deviennent des Magiciens Rouges.[1]
Un magicien qui n'appartient pas aux Magiciens rouges peut devenir puissant et imposer un certain respect, mais seuls les Magiciens rouges ont une véritable autorité à Thay.[11]
Étrangers[]
Les étrangers sont considérés avec suspicion en Thay, les espions présumés sont exécutés sommairement et les Magiciens rouges n'ont aucun scrupule à accuser des innocents gênants d'espionnage. Les indigènes se méfient des individus qui ne connaissent par leurs coutumes, et la plupart craignent trop de s'attirer des ennuis avec les Magiciens rouges pour se sentir à l'aise avec des visiteurs. Les zulkirs et les tharchions employaient par le passé des groupes d'aventuriers pour explorer des lieux dangereux (à condition de recevoir une part des profits),[12] mais la pratique a disparu avec l’ascension de Szass Tam. Les aventuriers représentant potentiellement une menace pour le pouvoir, le Thay étouffe systématiquement toute forme d'individualité ou de dissension via des exécutions publiques.[10]
Animaux familiers et domestiques[]
Les Rashémi du Thay manifestent une grande dévotion envers les chats. Les licornes noires sont des montures prisées par les Thayens.[13]
Langue et écriture[]
La langue employée au Thay est le mulhorandi. Mais contrairement à l'usage classique, les Thayens le retranscrivent en alphabet infernal, par bravade envers les instructions des rois-dieux des Vieux Empires.[14]
Urbanisme[]
Le Plateau de Thay est couvert de villes, de domaines et de villages, ainsi que de quelques cités. Celles-ci sont peuplées et sales. Les pauvres et les esclaves s'entassent dans des taudis de pisé, alors que les riches vivent dans des pavillons tentaculaires entourés de jardins clos. Les bâtiments des riches sont en brique ou en pierre et comportent plusieurs étages.[15]
Gouvernement[]
Le Thay est organisé en une vaste bureaucratie régionale administrée par les tharchions.[1]
- Le Thay est dirigé Szass Tam, secondé par les sept zulkirs. Par le passé, leurs querelles internes nuisaient à la cohésion de l'état et retardaient leur conquête de domination mondiale. Puis Szass Tam prit le pouvoir en tant que régent et chef suprême du Thay, pendant le chaos de la Magepeste et les zulkirs devinrent ses vassaux.[2]
- Les zulkirs choisissent les tharchions (gouverneurs civils), qui sont aux ordres des Magiciens rouges. Chaque tharchion administre un tharch. Ils choisissent les autotarchs et les subalternes.[1]
- Les autotarchs sont les bureaucrates du Thay, sous l'autorité des tharchions.[1]
Loi et ordre[]
Les lois de Thay sont simples et les sanctions brutales. En cas de difficultés juridiques, les tharchions et les zulkirs se réfèrent au code des Bibliothèques de la Loi. Les jugements peuvent être rendus par toute personne ayant juridiction sur les individus impliqués dans une infraction.[16]
Permis de voyage[]
Pour voyager en Thay, un permis délivré par un tharchion (qui délègue généralement l'attribution aux fonctionnaires et officiers mineurs) est nécessaire, permettant l'accès à certaines routes et certaines villes. Les fonctionnaires possèdent des insignes spéciales jouant le même rôle. Un voyageur surpris sans autorisation est généralement mis à mort.[16]
Esclavage[]
L'esclavage est légal.[1]
- Le maître d'un esclave peut tout lui faire, sauf lui couper les cheveux et lui changer ses vêtements.[1]
- En cas d'effraction minime un esclave est mis à mort.[1]
Magiciens Rouges[]
Même si les zulkirs et les tharchions sont les maîtres du pays, les Magiciens Rouges sont présents à tous les niveaux de la société. S'ils ont droit de vie et de mort sur les citoyens de Thay, leurs rivalités internes les empêche d'en abuser. Leur pouvoir est essentiellement politique.[17]
- Les Magiciens Rouges sont les seuls à avoir le droit de porter des robes rouges.[1] Les imposteurs sont immédiatement exécutés.[18] Lorsque leur culte était encore autorisé, les prêtres de Kossuth constituaient la seule exception à cette règle.[11]
- Des lois ont été édictées pour interdire aux Magiciens Rouges de réquisitionner la nourriture et de se servir librement sur les étals des marchés.[17]
Économie[]
Pré Magepeste[]
L'économie de Thay était traditionnellement fondée sur l’esclavage.[18] Le travail des esclaves entretenait une production alimentaire élevée, la bière, les légumes bouillis ou en conserve et le pain étant leur nourriture de base. Le Thay exportait beaucoup de céréales, mais en stockait tout autant dans des silos à grains toujours plus nombreux en prévision d'une attaque d'une nation ennemie.[1] Le reste des exportations était constitué de bois de construction, d'objets d'art, de joyaux et d'objets artisanaux thayens, généralement fabriqués par des esclaves doués. En pratiquant également le commerce d'objets magiques, Thay multiplia le nombre de ses enclaves marchandes dans presque toutes les grandes cités de Faerûn.[18]
Les esclavagistes du Thay colportaient les marchandises d'Amn, de Calimshan, de Chessenta, de Mulhorande, de Semphar, et de Thesk. Bien que les Thayens faisaient encore des rafles sur d'autres territoires pour obtenir des esclaves, ils en achetaient la plupart sur des marchés.[1]
Post Magepeste[]
La catastrophe de la Magepeste marqua la fin des enclaves et du Thay en tant que puissance marchande.[2] Aux alentours de 1479 CV, la tharchion Sylora Salm utilise sa magie pour contrôler la fumée et les cendres volcaniques du Mont Thay, ainsi que modérer les phénomènes météorologiques de la région. Cela permet une forme d'agriculture à Eltabbar, qui bien que restreinte, subvient aux besoins des citoyens vivants du Thay.[5]
Religion[]
Les Mulans croient que la vie après la mort n'est que le reflet du monde des mortels. En Thay, cette croyance est exploitée pour aboutir à considérer les morts-vivants comme un simple miroir des vivants.[19]
Pré Magepeste[]
Malgré la prédominance de la magie profane en Thay, des dieux maléfiques y étaient vénérés afin d'éviter leur courroux. Beshaba, Loviatar, Shar, Talona, Umberlie et Gargauth étaient adorés ouvertement. Le culte de Baine souffrit après le Temps des Troubles (où Cyric prit la place du Seigneur Noir), mais ses adeptes gagnèrent en nombre, et s'opposèrent à ceux de Cyric. Mask possédait également un certain nombre d'adeptes. La vénération de dieux bons n'était pas interdite à Thay, mais la pratique n'était pas encouragée.[12]
La foi la plus répandue à Thay était l'adoration de Kossuth. Les Thayens considéraient que la puissance et la maîtrise sans contrainte des divinités élémentaires neutres convenait bien à leur pays oppressif, contrairement aux préceptes des dieux bons qui s'opposaient directement à leur hiérarchie, et aux dieux mauvais qui exigeaient la soumission de leurs adeptes. Les prêtres de Kossuth faisaient partie des rares individus que les Magiciens rouges ne pouvaient blesser ou tuer impunément.[12]
Post Magepeste[]
L'interdiction de vénérer d'autres dieux que Baine fut instaurée en Thay, suscitant la défiance d'une partie de la population.[5]
Défense[]
Peu de cités de Thay possèdent des murs ou d'autres défenses, le Premier escarpement étant considéré comme une protection pour tout le pays. Les cités situées sous l'escarpement sont par contre souvent protégées par des enceintes complètes. Des patrouilles perpétuelles et zélées aux frontières et à l'intérieur du pays forment la première ligne de défense et un système d'alarme pour les zulkirs.[12]
Légions de l'Apocalypse[2] [10][]
Tous les zulkirs et tous les tharchions peuvent rassembler un groupe de soldats appelé légion, dont la taille et la composition ne sont limitées que par les ressources de leur dirigeant. Les autres Magiciens rouges sont autorisés à posséder une troupe de gardes du corps, et les plus riches peuvent réunir des milliers de soldats.[16] Le Thay entretient ainsi un large éventail de forces armées, allant des hordes de gobelins presque nus aux cavaliers d'élites chevauchant des montures de toutes sortes améliorées par magie. Ces armées s'entretuent lorsque leurs chefs sont en conflits,[1] et ne présentent un front plus ou moins uni qu'en cas de menace externe contre la nation.[16]
Les orques et les gnolls forment le pilier des armées du Thay. Les gnolls, souvent en garnison dans les cités, maintiennent l'ordre. En période de paix, l'énergie destructrice des orques est canalisée par des combats de gladiateurs.[18] Le programme de création de soldats a donné naissance aux orques sanguins, qui forment les troupes de choc de la majorité des légions.[16]
Les Légions de l'Apocalypse du Thay comptent également de nombreux morcenaires.[20]
Enfin, le Thay possède des unités spéciales de combat :
- La Légion de Cyric, constituée de morcenaires, elle est l'une des plus importantes unités militaires de Szass Tam.[21]
- La Légion des ossements, un imposant régiment de fantassins squelettes en armure.[1]
- La Légion des griffons, composée de quatre cents Magiciens Rouges lançant des sorts en rafale et des projectiles incendiaires à dos de griffon.[1] Jadis, la légion était habituellement dirigée par le tharchion de Pyarados.[16]
Histoire[]
Le Thay était autrefois une région sous domination de l'Empire mulhorandi.[1]
- -1087 CV. Le magicien Thayd mène une rébellion des mages contre la Mulhorande et l'Unther. Il s'approprie les provinces septentrionales des deux empires.[22]
- -1081 CV. Thayd est vaincu.[22]
- - 1 075 CV. Début des Guerres de Portorque dans la région méridionale du Plateau de Thay.[22]
- 922 CV. Bataille de Thazalhar.[23] Les Magiciens Rouges menés par Ythazz Buvarr lèvent une armée, écrasent les autorités mulhorandis et créent la nation de Thay en proclamant son indépendance.[1] Delhumide est pillée.[22] Les Rashémi vivant sur le plateau de Priador, jusque là aux ordres de la Mulhorande, sont asservis.[24]
Dans les années qui suivirent, le Thay tenta de nombreuses fois, sans jamais réussir, d'envahir l'Aglarond et la Rashéménie, parfois avec l'aide de démons, de drows, en utilisant les assassinats, ou en déclenchant des catastrophes naturelles. La raison de ces échecs était que les Magiciens Rouges ne parvenaient pas à coopérer les uns avec les autres.[1]
- 934 CV. Première invasion de la Rashéménie par le Thay,[23] via la Gorge de Gauros. Les Magiciens rouges sont repoussés.[22]
- 976 CV. Thay repousse une invasion menée par la Mulhorande.[23][22]
- 1021 CV. Thay mène un violent assaut contre les Ménestrels, qui passent alors dans la clandestinité.[23]
- 1030 CV. Les zulkirs deviennent les maîtres de Thay.[23][22]
- 1074 CV. Les zulkirs matent les rébellions en Thay.[23][22]
- 1086 CV. Thay s'empare de Nethjet et Néthentir, étendant ainsi le tharch de Lapendrar.[22]
- 1110 CV. Thay marche sur Phent. Les armées des cités d'Impiltur et du Thesk l'emportent sur les Magiciens rouges.[22]
- 1194 CV. Le Thay est vaincu par l'Aglarond lors de la Bataille des sables chantants.[23]
- 1197 CV. Le Thay est vaincu par l'Aglarond lors de la Bataille des têtes brisées.[23]
- 1260 CV. Halacar d'Aglarond envahit le Thay en longeant la Lapendrar. Son armée est détruite par les Magiciens rouges.[22]
- 1280 CV. Les zulkirs envahissent la Mulhorande et ravagent Murghôm et les provinces septentrionales de ce pays.[22] Thay conquiert presque l'intégralité de la Mulhorande avant d'être finalement repoussé.[23]
- 1320 CV. La grande peste de la Mer intérieure ravage la côte. Les Thayens se retirent du Bief des magiciens pour y échapper.[22]
- 1323 CV. Le zulkir de l'Enchantement[22] et les Magiciens rouges de Thay tentent de prendre le contrôle des autres peuples en contrôlant leurs rêves, mais leur plan est finalement contré.[23]
- 1339 CV. Samas Kul devient le maître de la Guilde du commerce extérieur, un poste alors mineur.[22]
- 1344 CV. Samas Kul obtient l'implantation d'un quartier thayen dans la cité de Procampur, créant la première enclave thayenne.[22]
- 1357 CV. Année du Prince. Nouvelle tentative d'invasion du Bief des Magiciens par le Thay, connue sous le nom de Guerre de la salamandre.[1] Thay envoie une armée d'élémentaires pour faire ployer Escalant, Murbant et Thasselen.[22]
Devant ces échecs militaires répétés et devant la demande en objets magiques de la plupart des nations de la Mer intérieure, le Thay installa des enclaves dans de nombreuses villes faerûniennes afin d'échanger leurs produits magiques contre de l'or. Le succès des enclaves thayennes fit émerger une faction de Magiciens Rouges favorable à l'expansion économique plutôt que militaire, et les zulkirs furent contraints de cesser les combats avec les nations voisines pour voir si le commerce seul était capable de remplir les objectifs du Thay. Des trêves furent signées avec l'Aglarond et la Rashéménie.[1]
- 1359 CV. La horde tuigane envahit Thay. Szass Tam négocie un traité de paix avec Yamun Khahan, qui accepte en échange d'un droit de passage pour envahir la Rashéménie.[22]
- 1368 CV. Thay installe des enclaves à Cimbar, Phsant, Proskur et Tsurlagol. Les zulkirs accélèrent la production d'objets magiques pour l'exportation.[22]
- 1369 CV. Thay attaque l'Aglarond en hiver par le marécage gelé d'Umber. L'armée thayenne de morts-vivants est stoppée par la Muraille de guet.[22]
- 1370 CV. Thay installe des enclaves à Port-Ponant et Selgonte. Dmitra Flass épouse Selfaril, Haute lame de Mulmastre.[22]
- 1371 CV. Le Thay et l'Aglarond signe une trêve.[25]
Guerre civile[]
Une guerre civile éclata au Thay, opposant les zulkirs à Szass Tam, autoproclamé régent. Ce dernier conclut un pacte avec Baine pour s'assurer la victoire, en échange de la vénération des Thayens pour le Seigneur Noir (qui finira par réclamer son âme).[20]
Magepeste[]
Lors de la Magepeste, le Plateau de Thay s'éleva de plus d'un kilomètre, détruisant une partie du pays et déclenchant l'irruption du Mont Thay, qui projeta des débris de glacier sur toute la région. Profitant du cataclysme, Szass Tam assura définitivement sa régence, la Magepeste se chargeant de mettre fin la guerre civile qu'il menait contre les zulkirs rebelles.[2] Szass Tam présenta la non-mort comme un moyen d'existence aux possibilités infinies. Il écarta du pouvoir tout ceux qui n'adhéraient pas à cette philosophie, empêchant notamment les Magiciens rouges vivants d'atteindre une position significative au Thay.[26]
Szass Tam passa les décennies suivantes à préparer un terrible rituel en construisant un ensemble de forteresses, les Anneaux de l'Apocalypse. Le rituel aurait fait de la liche un dieu.[5] Il fut interrompu au dernier moment par le retour des derniers zulkirs exilés et d'autres ennemis du Bief des magiciens. Ils le payèrent de leur vie.[2]
XVe siècle CV[]
Alors que les terres, les eaux et les cieux du Thay furent ravagés par la guerre et la magie à la fin du XIVe siècle, les décennies suivantes furent marquées par une grande transformation du peuple de la nation. Les vivants furent de plus en plus négligés tandis que les Magiciens rouges embrassaient pleinement une nouvelle existence en tant que vampires, liches et autres morts-vivants. Les sièges au sein du Conseil des zulkirs furent occupés par les plus puissants de ces arcanistes morts-vivants.[2]
Le Thay étant impropre à la réalisation d'un nouveau rituel, Szass Tam fut forcé de soigneusement préparer une guerre contre une nation voisine qui pourrait le remplacer dans ce but.[20] Le Thay entama vers la moitié du siècle des travaux de construction, bâtissant des forteresses concentriques à Nethjet, Néthentir et à la Croisée de la Sur, à la frontière du Thesk, ainsi qu'à Undumor en Aglarond. Ces forteresse respectaient le même agencements que d'autres places fortes du pays, les Anneaux de l'Apocalypse.[2]
Vers la fin du siècle, des batailles contre le démon Eltab poussèrent Szass Tam à assouplir ses règles concernant les vivants, qui purent à nouveau progresser dans la hiérarchie des Magiciens rouges (quoique limités au statut de serviteurs).[26]
Appendices[]
Références[]
- ↑ 1,00 1,01 1,02 1,03 1,04 1,05 1,06 1,07 1,08 1,09 1,10 1,11 1,12 1,13 1,14 1,15 1,16 1,17 1,18 1,19 1,20 1,21 1,22 1,23 1,24 1,25 1,26 1,27 1,28 et 1,29 DD3 - Royaumes Oubliés - Univers p132-135
- ↑ 2,00 2,01 2,02 2,03 2,04 2,05 2,06 2,07 2,08 2,09 2,10 2,11 2,12 et 2,13 DD4 - Encyclopédie des Royaumes Oubliés p.180
- ↑ DD3 - L'Inaccessible Orient p.148
- ↑ 4,0 4,1 et 4,2 DD3 - L'Inaccessible Orient p.150
- ↑ 5,0 5,1 5,2 et 5,3 DD4 - Encyclopédie des Royaumes Oubliés p.181
- ↑ DD3 - L'Inaccessible Orient p.151
- ↑ DD4 - Guide des Joueurs des Royaumes Oubliés p.120
- ↑ 8,0 8,1 et 8,2 DD3 - L'Inaccessible Orient p.158
- ↑ 9,0 9,1 9,2 9,3 et 9,4 DD3 - L'Inaccessible Orient p.159
- ↑ 10,0 10,1 10,2 et 10,3 DD4 - Guide des Joueurs des Royaumes Oubliés p.121
- ↑ 11,0 et 11,1 DD3 - Seigneurs des Ténèbres p.56
- ↑ 12,0 12,1 12,2 et 12,3 DD3 - L'Inaccessible Orient p.162
- ↑ DD3 - Races de Faerûn p.74
- ↑ DD3 - Races de Faerûn p.69
- ↑ DD3 - L'Inaccessible Orient p.164
- ↑ 16,0 16,1 16,2 16,3 16,4 et 16,5 DD3 - L'Inaccessible Orient p.161
- ↑ 17,0 et 17,1 DD3 - Seigneurs des Ténèbres p.58
- ↑ 18,0 18,1 18,2 et 18,3 DD3 - L'Inaccessible Orient p.160
- ↑ DD3 - Races de Faerûn p.68
- ↑ 20,0 20,1 et 20,2 DD4 - Encyclopédie des Royaumes Oubliés p.280
- ↑ DD3 - Monstres de Faerûn p.57
- ↑ 22,00 22,01 22,02 22,03 22,04 22,05 22,06 22,07 22,08 22,09 22,10 22,11 22,12 22,13 22,14 22,15 22,16 22,17 22,18 22,19 et 22,20 DD3 - L'Inaccessible Orient p.163
- ↑ 23,0 23,1 23,2 23,3 23,4 23,5 23,6 23,7 23,8 et 23,9 DD3 - Royaumes Oubliés - Univers p.268-271
- ↑ DD3 - Races de Faerûn p.72
- ↑ DD3 - Royaumes Oubliés - Univers p.127
- ↑ 26,0 et 26,1 DD5 - Guide des aventuriers de la Côte des Épées p.13