Wiki Le Monde des Royaumes Oubliés
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Le Turmish était jadis une terre agricole riche et fertile du Bief de Vilhon, ponctuée de villages et quelques villes paisibles et bien gérées. C'est dans la région du Turmish que les premiers humains du Bief de Vilhon se sont établis.[1] La Magepeste transforma profondément le pays, redessinant sa côte et mettant ses traditions ancestrales à rude épreuve.[2] Mais les dernières décennies furent profitables au Turmish, qui jouit d'un retour de fortune, la montée des eaux ayant permis de rétablir une partie du commerce perdu suite au cataclysme.[3]

Géographie[]

Le Turmish, au nord-ouest de la région du Bief de Vilhon, est encastré entre les Monts Orsraunes à l'ouest et les Montagnes Aphrunn à l'est. Son littoral sur la Mer des Étoiles déchues est sa frontière nord. Il est bordé par le Bief de Vilhon au sud-est.

Caractéristiques géographiques principales[]

Sites importantes[]

Le Turmish est parsemé de petites communautés agricoles trop petites pour apparaître sur une carte et reliées par des sentiers serpentant dans tout le pays.[1]

Habitants[]

Turmiens

Des Turmiens.

Les gens du Turmish sont les Turmiens. Ils sont majoritairement d'origine turami.[5] Les Turmiens sont généralement grands, avec le teint mat tirant sur l'acajou. Autrefois les bienvenus partout autour de la Mer Intérieure,[1] accueillants et cosmopolites, les difficultés du dernier siècle ont rendus les Turmiens franchement xénophobes, froids et méfiants envers les étrangers, malgré leur dépendance au commerce extérieur. Les Turmiens sont sérieux, réservés, et préoccupés par les affaires, pour lesquelles les convenances et l'étiquette sont superflues.[2]

Les hommes de la classe des marchands portent de longues barbes taillées en carré à l'extrémité. L'expression "Aussi carré que la barbe d'un Turmien" désigne ce qui est bien fait ou fait avec soin.[1]

Noms et prénoms[]

Voir article secondaire: Noms et prénoms turmics

Société[]

Les Turmiens respectent un grand nombre de coutumes originales pour les étrangers. Par exemple, la tradition du couvert de l'invité (quiconque se rend dans un maison turmienne, même pour affaire, doit y présenter un plat raffiné. Généralement un saladier décoré creusé dans un crâne et rempli d'escargots).[1]

Les Turmiens marquent leur front de points : un pour ceux qui savent lire, deux pour ceux qui savent écrire et trois pour les pratiquants de la magie. Destinées à susciter le respect, ces marques sont parfois mensongères, et certains pratiquants de la magie préfèrent effacer leur troisième point avant de se rendre à Sapra, où l'on s'en méfie.[4]

Le Turmish est le lieu de naissance de l'Enclave d'émeraude.[3]

Fêtes et célébrations[]

  • Fête de la lune. Contrairement au reste de Faerûn, le Turmish célèbre cet événement à la première pleine lune suivant le solstice d'été. Il s'agit de l'unique jour où les Turmiens se laissent aller, profitent de leurs gains de l'année écoulée et passent du temps en famille, avec leurs amis. Les marchands font tout pour rentrer auprès des leurs à cette occasion.[2]
  • Règne de l'Incivisme. Dix jours après les Grandes moissons se tient le Règne de l'Incivisme, une journée de célébrations destructrices et de révoltes mineures durant laquelle les Turmiens se lâchent complètement.[2]

Économie[]

Le Turmish demeura pendant des siècles un royaume marchand, similaire à la Sembie, où tout tournait autour du commerce.[2] Les villages et villes du pays étaient alors paisibles et bien gérés. Les terres étaient recouvertes de champs à perte de vue séparés par des haies ou des rangées serrées d'arbres. Le Turmish produisait des armures décorées et finement ciselées, mélange de style humain et elfe.[1]

La Magepeste bouleversa la nation, la plongeant au bord du chaos, et laissa le port d'Alaghôn à sec. La concurrence entre les marchands ambulants, désespérés, se faisait féroce.[2] Lors des événements de la Seconde Fracture, la montée des eaux permit au pays de recouvrir une partie de son commerce d'antan, améliorant sa situation. L'Enclave d'émeraude, active au Turmish, revendique fièrement la renaissance de l'agriculture.[3]

Gouvernement[]

Le régime politique du pays est une démocratie parlementaire, représentée par l'Assemblée des Étoiles. Celle-ci élit un administrateur en chef parmi ses membres.[2] L'assemblée est composée de représentants de chacune des cités du Turmish.[3]

Défense[]

Des groupes de mercenaires bien organisés servent de milice et défendent les terres du Turmish. De fait, le pays ne subit que peu d'incursions des monstres des Orsraunes.[1]

Les navires du Turmish patrouillent le Bief de Vilhon afin que les voies commerciales restent libres.[1]

Rencontres et créatures[]

On rencontre beaucoup d'aventuriers au Turmish, bien qu'on y trouve peu de monstres car, d'après les récits des bardes, les trésors y abondent et la région regorge de ruines et de territoires à explorer.[1]

Histoire[]

  • -37 CV. Fondation d'Alaghôn. La cité devient la capitale d'une puissante confédération de cités-états belliqueuses et mercantiles.[1]
  • 142 CV. Dempster Turmish, seigneur d'Alaghôn, étend le territoire du Turmish jusqu'à ses frontières actuelles. Il entreprend toute une série de campagnes militaires contre le Hlondeth qui se solderont par des échecs.[1]
  • 150 CV. Mort de Dempster Turmish et fin des campagnes militaires contre le Hlondeth. Des maisons nobles et maisons marchandes prennent successivement le pouvoir, le Turmish perd son influence politique mais reste une puissance commerciale.[1]
  • 1242 CV. Le dragon bleu Anaglathos effectue un coup d'état et prend le pouvoir. Son règne tyrannique mène la nation vers la ruine.[1]
  • 1247 CV. Le paladin Corwin Freas tue Anaglathos. Le Turmish est libéré. Corwin Freas devient le seigneur d'Alaghôn et dirigeant du Turmish.[1]
  • 1248 CV. Corwin Freas abdique et instaure la république du Turmish.[1]
  • 1254 CV. Un coup d'état tente de renverser la république. Elle résiste, mais Corwin Freas meurt en la défendant.[1]

Aux alentours de 1372 CV, bien que le Turmish s’inquiétait de la montée en puissance du Chondath, il ne proposait pas son aide au Sespech, de peur de provoquer le Chondath.[1]

Magepeste[]

La Magepeste transforma profondément le pays, redessinant sa côte, vidant une partie de la Mer des Étoiles déchues et laissant Alaghôn à sec. Le pays fut au bord du chaos.[2]

XVe siècle CV[]

Aux alentours de 1479 CV, le Turmish était une halte pour des fanatiques exécutant un pèlerinage stigmatiseur.[2]

Références[]

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