Tyché est l'ancienne divinité de la chance. De sa dépouille sont issues Tymora et sa sœur jumelle et némésis Beshaba.[1]
Personnalité[]
Tyché était une déesse fantasque, guidée par ses humeurs et incapable de se concentrer plus de quelques instants sur autre chose qu'elle-même.[2]
Histoire[]
Avant les Premiers âges et le Cataclysme de l'Aube, Tyché était l'unique déesse de la chance. Elle flirtait constamment avec le fortune et le désastre et accordait ses faveurs aussi vite qu'elle les retirait. Lorsque son amant du moment, Lathandre, provoqua un conflit parmi les dieux, car cherchant à reformer le Panthéon faerûnien selon ses propres concéptions, Tyché le trouva bien trop sérieux. Elle lui envoya un baiser d'infortune et partit explorer le monde.[3][2]
Durant ses voyages, Tyché découvrit un bouton de rose d'une beauté sans égale. Enchantée, elle voulut cueillir la fleur, y voyant une proposition de paix de la part de Lathandre, qui cherchait à recouvrir ses bonnes grâces. Mais malgré tous ses efforts, Tyché fut incapable de cueillir la rose. Frustrée, elle finit par la maudire, lui portant malchance. La tige de la fleur se brisa et Tyché plaça la rose coupée derrière son oreille, avant de continuer ses voyages. Ce qu'elle ignorait, c'était que la rose était une manifestation de Moander, dieu de la corruption et de la décrépitude. La tige de la rose coupée se glissa dans l'oreille de Tyché et commença à la faire subtilement pourrir de l'intérieur.[3]
Lorsque Tyché rentra enfin chez elle, elle croisa sa chère amie Séluné, qui l'attendait, ainsi que Lathandre, désireux de recouvrer son affection. Ils étaient accompagnés d'Azouth, venu se proposer comme médiateur.[3] Mais il avait surtout été prévenu des agissements de Moander grâce au Tesseract pâle.[2] Séluné, en larmes, remarqua la corruption de Tyché, et avant que celle-ci ne puisse réagir, la foudroya d'un éclair de lumière purificatrice. Le cœur pourri de Tyché se fendit alors en deux. Une version plus petite mais plus brillante de la déesse de la chance en émergea, permettant à Séluné de sauver ce qu'il y avait de bon et de pur chez son amie. Cependant, de la coquille pourrie sortit une seconde forme magnifique, mais dégageant une sombre malveillance et une attitude capricieuse. Dès que les deux formes furent sorties, elles se jetèrent immédiatement l'une sur l'autre, ivres de haine, avant d'être séparées par les trois autres divinités présentes.[3]
Beshaba maudit les quatre dieux, les traitant de meurtriers indignes de sa présence. Avant de partir, elle jura de poursuivre de sa colère leurs adorateurs pour l'éternité. Ce a quoi Tymora répondit par un haussement d'épaules.[2]
Dès lors, Tymora incarna toute la grâce et la gentillesse de Tyché, tandis que Beshaba n'avait hérité que de son apparence. Les filles-aspects de Tyché ne cessèrent de s'affronter, se disputant sur tous les sujets, du plus futile au plus important.[3]
Références[]
- ↑ DD3 - Royaumes Oubliés - Univers p.253
- ↑ 2,0 2,1 2,2 et 2,3 DD3 - Dogmes et panthéons p.77
- ↑ 3,0 3,1 3,2 3,3 et 3,4 DD5 - Guide des aventuriers de la Côte des épées p.40