Wiki Le Monde des Royaumes Oubliés
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Les urdunnirs, aussi connu comme les nains tailleurs de métal, ou Enfants de Dunathoïn (comme ils se nomment entre eux), forment une branche oubliée des nains d'écu. Bénis par le dieu Dumathoïn, les urdunnirs ne font qu'un avec la terre et la pierre et peuvent modeler le métal à mains nues. Persuadés d'avoir été remodelés par leur divinité tutélaire pour apprécier la réelle beauté du monde souterrain, les urdunnirs vivent isolés dans le royaume d'Oldonnar, vestige du légendaire empire de Shanatar.[1]

Apparence[]

Les urdunnirs mesurent en moyenne 1,35 mètres. Corpulents et musculeux, ils sont plus lourds qu'un humain adulte. Leur peau est gris clair et leurs yeux toujours de couleur argentée. Les hommes (et quelques femmes) portent de longues barbes et moustaches soigneusement peignées. Les deux sexes arborent de longues chevelures, d'une teinte gris uniforme, avec quelques mèches aux nuances argentées et noires.[1] Ils sont généralement vêtus d'un vêtement d'une seule pièce fait à partir de pierre et de métal, rendu souple grâce à leur magie innée.[2]

Capacités surnaturelles[]

Bénis par Dumathoïn, les urdunnirs sont capables de traverser la pierre et la terre comme de l'eau.[1]

Personnalité[]

Les urdunnirs perçoivent le monde comme une œuvre vivante, appréciable sans altération. Ils estiment être bénis, car ils peuvent pleinement explorer la création de Dumathoïn et tenter d'en découvrir ses secrets (les pierres précieuses). Ils en sont des gardiens et des artisans. Isolés dans leur sanctuaire à l'abri des guerres et menaces extérieures, les urdunnirs n'ont pas de tradition martiale et partagent avec les druides et les elfes une compréhension profonde de la nature.[1]

Aventuriers[]

Relativement isolés, les urdunnirs sont rarement attirés par la vie d'aventurier. Certains individus, poussés par la rencontre d'autres races, peuvent toutefois ressentir le besoin d'explorer le monde et tenter de comprendre ceux qui n'ont pas été bénis par Dumathoïn.[1]

Société[]

L'isolement du royaume d'Oldonnar a préservé la culture des urdunnirs, proche de celle du royaume de Shanatar de jadis. L'encadrement traditionnel du clan et de la famille y est important. Le concept de richesses est très peu répandu chez les urdunnirs et les distinctions de classes sont quasi inexistantes. Les séparations claniques sont par contre très présentes et régissent de nombreux aspects sociaux. Les urdunnirs respectent la sagesse de leurs aînés et leurs réalisations passées.[3]

Artisanat[]

Les artisans urdunnirs les plus talentueux se servent de leurs compétences pour dévoiler les secrets de Dumathoïn. Ils modèlent les créations brutes de leur divinité sous des formes nouvelles et agréables, sans les déloger de leur emplacement initial.[3] Les urdunnirs incrustent pratiquement tout ce qu'ils fabriquent avec des gemmes et des pierres précieuses. Leurs réalisations sont presque entièrement faites de métal. N'ayant pas accès au bois en Outreterre, ils sont fascinés par ce matériau lorsqu'ils en trouvent.[4]

Éducation[]

Les urdunnirs apprennent très jeunes à vivre en harmonie avec leur environnement.[1] Ils grandissent fermement encadrés par leurs familles et surveillés dans leur éducation par les anciens des clans. L'érudition est courante, mais les méthodes d'apprentissage diffèrent de celles du reste de Faerûn. La plupart des enfants apprennent un métier avant l'âge adulte.[3]

Animaux familiers et domestiques[]

Compte tenu de leur environnement, les urdunnirs évitent d'avoir des animaux. Les rares utilisateurs de l'Art emploient parfois des méphites terreux ou magmatiques comme familiers.[4]

Langage et écriture[]

Les urdunnirs parlent le nain et le commun des profondeurs. Ils emploient un dialecte, une forme archaïque de shanatan datant de la fondation de Shanatar. Les urdunnirs utilisent l'alphabet dethek. Certains individus parlent également le terreux et le dialecte utilisé par les svirfenebelins. D'autres apprennent les langues de leurs ennemis, comme le drow, le kuo-toa, la langue des tyrannoeils ou l'aboleth. Les urdunnirs qui osent s'aventurer à la surface apprennent le commun, l'alzhedo ou l'illuskan.[3]

Magie[]

Pour les urdunnirs, la magie n'est pas un but en soi, mais un outil efficace pour l'exploration. Leurs lanceurs de sorts sont généralement des prêtres et des lanceurs de runes. Ils pratiquent la divination pour communiquer avec Dumathoïn. Les urdunnirs pratiquant l'Art sont très rares.[3]

Religion[]

Les urdunnirs ont toujours vénéré Dumathoïn, leur divinité tutélaire. Pour eux, les secrets du Gardien des secrets sous la Montagne sont les gemmes dissimulées sous-terre, qu'ils peuvent découvrir sans détruire leur environnement.[4]

Rites funéraires[]

Les familles urdunnirs rendent hommage à leurs défunts en entrelaçant leurs corps dans des veines de pierres précieuses, qui serpentent dans la terre d'une manière qui doit être à la mesure de leur réputation.[3]

Relations avec l'extérieur[]

Les urdunnirs sont quasiment inconnus en dehors d'Oldonnar. Ceux qui s'exilent cherchent en général la compagnie d'autres communautés naines. Ils y transposent leurs propres structures claniques ancestrales, qui s'avèrent souvent anachroniques.[3] Les urdunnirs sont très méfiants vis-à-vis des elfes et demi-elfes, en raison de siècles de conflit avec les drows. Ils entretiennent de bonnes relations avec les genasi de terre.[4]

Histoire[]

Peu après la revendication d'Alatorin par Taark Shanat, Dumathoïn transforma un groupe de ses fidèles nains d'écu en urdunnirs. La divinité espérait qu'ils seraient plus à même d'apprécier la beauté de sa création. Les premiers urdunnirs établirent leur propre royaume souterrain, à des kilomètres sous la péninsule des Montagnes Alimir. Ils y découvrirent la Corindogrotte, la Gemme cachée des Profondeurs, un immense dodécaèdre constitué entièrement d'améthystes, de rubis et de saphirs amassés ensemble. Y voyant un signe de Dumathoïn, les urdunnirs développèrent autour leur royaume d'Oldonnar, un sanctuaire isolé qu'ils ne quitteraient plus.[1]

Références[]

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