Le Valbalafre a toujours été querelleur et indiscipliné. Il doit son nom à la Balafre, la grande gorge façonnée par le Fleuve Ashaba qui la traverse.[1] Le val fut tour à tour brisé par les guerres qu'il initia, occupé par ses ennemis, et ravagé par une horrible peste. Mais ses habitants conservèrent la volonté de le rebâtir.[2] Le val connut une période d'occupation sembienne.[1]
Géographie[]
Valbalafre se trouve dans le sud est des Vaux, à l'est de Valplume et au sud de Valherse et de Champfroid. Au sud et sud-ouest s'étend la Sembie, tandis que le Bief du dragon s'épare le val du Vaste, à l'est.
Caractéristiques géographiques principales[]
Sites importants[]
Habitants[]
Les habitants de Valbalafre sont fait d'un matériau très solide.[2]
Gouvernement[]
- 1356 CV. Uluf Aumersair cède le trône à son fils Lashan, qui rêve d'unifier les Vaux. Deuxième guerre des Vaux. Défaite de Lashan. Il n'y a plus de souverain légitime. Les forces d'occupation confient le gouvernement du val au Conseil de Valbalafre.[2]
De 1356 CV à 1370 CV (jusqu'à la peste), le conseil est composé de 13 membres, dont les commandants des garnisons de Sembie, de Château-Zhentil, de Montéloy, et de nombreux Vaux. Les commandants de garnison participent rarement au conseil, étant donné qu'ils en ignorent fréquemment les décrets.[2]
- 1368 CV. Le chef du conseil, Myrian Boidhêtre, démissionne. Khelvos Dermmen est nommé gouverneur provisoire à sa place.[2]
À partir de 1370 CV et la fuite des garnisons étrangères de la Ville de Valbalafre du fait de la peste, le conseil n'est plus composé que de 9 personnes : 4 membres provenant de Croisemer, 4 membres provenant de Profondebalafre, et un représentant des gens des fermes établies le long du fleuve Ashaba choisi au hasard. Le conseil siège dans le château de Croisemer.[2]
Histoire[]
- 1356 CV. Le nouveau roi de Valbalafre, Lashan Aumersair, se lance dans la conquête des Vaux. Début de la Deuxième guerre des Vaux. La guerre se solde par la défaite de Lashan. Une coalition de troupes armées du Cormyr, de Sembie, de Montéloy, de Château-Zhentil, et de nombreux Vaux occupe le territoire de Valbalafre et en particulier la Ville de Valbalafre. La capitale du val est transférée à Croisemer.[2]
- 1370 CV. La peste chancelante décime Valbalafre.[3] Le testament de Lashan Aumersair est découvert dans la Ville de Valbalafre ; il fait de Scyllua Sombrespoir sa fille illégitime, et donc sa légitime héritière sur le trône.[2]
Fuyant les fléaux successifs qui s'abattent sur la Ville de Valbalafre (l'occupation et la peste), un bon nombre de ses habitants se réfugient chez des parents résidant dans l'arrière pays.
- 1372 CV. La Ville de Valbalafre est en quasi anarchie. De plus en plus d'habitants du val espèrent voir revenir au pouvoir la famille Aumersair.[2]
XVe siècle CV[]
Le val passa finalement sous domination sembienne suite à une série de trahisons, d'accords commerciaux sournois, et de discrètes consolidations du pouvoir sembien sur la région. Des mercenaires sembiens gagnèrent Croisemer, la capitale, où ils massacrèrent une partie des habitants et chassèrent les rescapés. La capitale fut à nouveau transférée à la Ville de Valbalafre.[4]
- 1479 CV. Les Sembiens, vassaux de l'empire Nétheril, tiennent toujours le Valbalafre et sa capitale, la Ville de Valbalafre. Le Thay, profitant du chaos ambiant dans le val, jette parfois l'ancre dans le port de la Ville de Valbalafre sans que quiconque ne fasse le moindre commentaire.[1]
Seconde Fracture[]
- 1484 CV. La Sembie envahit les Vaux. Le Cormyr lève une armée pour venir en aide aux Valiens.[5]
- 1485 CV. Les Vaux sont une zone de guerre.[5]
- 1486 CV. Myth Drannor vient à l'aide des Vaux. Ensemble, ils parviennent à repousser de leurs frontières les Sembiens.[5]
Références[]
- ↑ 1,0 1,1 et 1,2 DD4 - Encyclopédie des Royaumes Oubliés p.194
- ↑ 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5 2,6 2,7 et 2,8 DD3 - Royaumes Oubliés - Univers p.204-206
- ↑ DD3 - Royaumes Oubliés - Univers p.271
- ↑ DD4 - Encyclopédie des Royaumes Oubliés p.192
- ↑ 5,0 5,1 et 5,2 DD5 - Guide des aventuriers de la Côte des Épées p.17